Le président Bachar Al Assad a procédé, mardi 24 juillet, à une série de nominations à la tête des services de renseignements, rendues nécessaires par la disparition de Hicham Al Ikhtiyar lors de l’opération menée, mercredi 18 juillet, contre la Bureau de la Sécurité Nationale.
Le général à la retraite Ali Mamlouk, directeur général à titre civil de la Sécurité d’Etat (Renseignements généraux), a été nommé directeur du Bureau de la Sécurité Nationale en remplacement du général à la retraite Hicham Al Ikhtiyar. Il ne s’agit pas exactement d’un remplacement poste pour poste, puisque, profitant de la disparition du dernier nommé dont l’autorité s’exerçait sur une structure – maktab al amn al qawmî – rattachée au Commandement régional du Parti Baath et dirigée par l’un de ses membres, le chef de l’Etat a finalement mis en place le Conseil National de Sécurité – maktab al amn al watanî – qui, créé sur le papier en 2009 pour retirer la responsabilité des questions de sécurité à un parti en voie de marginalisation, est directement rattaché à la Présidence de la République.
Pour succéder à Ali Mamlouk à la direction des Renseignements généraux, Bachar Al Assad a choisi le général Dib Zitoun, jusqu’alors directeur de la Sécurité politique.
Il a finalement désigné le général Rustom Ghazaleh, qui dirigeait les services de renseignements militaires dans les gouvernorats de Damas et de Damas campagne, au poste laissé vacant par Dib Zitoun.