Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Jean-Pierre Filiu

      La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis

      Recent
      16 mai 2025

      La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis

      13 mai 2025

      Les premiers secrets de l’élection de Léon XIV

      8 mai 2025

      Al-Charaa en visite à Paris : « Les Européens se laissent berner parce qu’ils prennent leurs rêves pour des réalités »

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Les armes des armées désarmées

    Les armes des armées désarmées

    0
    By Sarah Akel on 7 août 2008 Non classé

    Le débat sur les armes du Hezbollah est mal mené, bien qu’il ait le mérited’exister. Nous savons tous d’où provient cet armement, depuis quand, pourquoi, etc. Cela ne sert absolument à rien de tergiverser en interne, qu’on soit pour ou contre, ça ne fait que renforcer le Parti de Dieu dans sa situation actuelle qui est de se positionner au-dessus des lois et de l’Etat. C’est l’Etat libanais, son président en tête, qui devrait négocier avec les fournisseurs en armes du Hezbollah, avec Israël et avec les
    nations qui n’ont comme seul objectif international que la protection de l’Etat d’Israël.

    Le débat est mal mené (ou malmené) parce que les armes du Hezbollah ne servent pas à défendre le Liban. Ils servent à défendre le Hezbollah. En juillet 2006, Israël n’a pas mené une guerre contre l’Etat libanais, mais contre le sous-Etat Hezbollah. La force de manipulation et d’endoctrinement du Hezbollah est telle que la propagande de « victoire divine » s’est répandue dans le monde entier en se basant sur l’incapacité de Tsahal à venir à bout de « l’armée de la Résistance » et sur les dégâts considérables
    occasionnés sur le territoire libanais. Nous savons que si Israël se mettait en tête d’envahir le Liban, ce ne serait qu’une question de quelques jours, voire peut-être de quelques heures. Tous ces dommages humains et matériels subis par le Liban et ses infrastructures durant l’été
    2006 sont certes hautement condamnables dans leur sauvagerie et leur barbarie. Mais dans la logique de guerre et de stratégie militaire, c’était d’une part pour essayer d’isoler l’ennemi, d’autre part pour faire pression
    sur le gouvernement libanais qui est logiquement responsable de tout ce qui se passe sur son sol, en l’occurrence là du Hezbollah qui en a profité pour
    asseoir confortablement le principe que son mouvement armé est non seulement supérieur aux moyens de l’Etat libanais, mais qu’il est indispensable.

    Tant que le Hezbollah continuera de recevoir quotidiennement des armes au nez et à la barbe des contrôles ficitifs soi-disant mis en place par les
    instances nationales et internationales diverses et variées, il se confortera sans limite dans le rôle qu’il s’est octroyé. La puissance d’un Etat se mesure par sa force de dissuasion, c’est-à-dire ses moyens de défense et son armée. Pour se donner ces moyens, le Liban doit se doter d’une vraie armée et de moyens militaires qu’elle est encore loin de posséder. C’est un projet laborieux. Depuis son indépendance, le Liban n’a jamais pu prétendre à un Etat de droit. Sans Etat de droit, un pays ne peut
    se targuer de posséder une armée digne de ce nom, et à terme, toutes les dérives sont permises. Preuve en est ce que les Libanais endurent depuis 1975. Cette (ou ce semblant d’) armée a implosé au début de la guerre et
    n’a jamais pu se refaire une santé, même précaire, pour les raisons que l’on sait : conflits internes inter-communautaires, tutelle syrienne empêchant toute initiative libano-libanaise, avènement du Hezbollah, etc.
    La gouvernance libanaise était bâillonnée.

    En outre, le débat sur les armes du Hezbollah dérange. Parce que ceux qui mènent ce débat ne balaient pas toujours devant leur porte. C’est un débat sur l’ensemble des armes au Liban qu’il faut mener. Le jour où (il n’est
    pas interdit de rêver) le président de la République ordonnera fermement que toutes les armes au Liban, qu’elles appartiennent à un parti ou à un ministre ou à un particulier, soient remises à l’armée libanaise, ce sera
    un grand pas vers la fin de la guerre civile. Puis (pour rêver un peu plus), quelques générations plus tard, il y aura peut-être un président qui agira pour mettre fin au système politique confessionnel du Liban.

    rmalek@noos.fr

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLa phagocytose progressive de l’État
    Next Article Promesses de malheur en partage

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • The Pope and the Vatican: Divine Right or Male Monopoly? Elderly Men Excluding Women and Youth in the Name of Heaven 13 mai 2025 Rezgar Akrawi
    • Leo is America’s first pope. His worldview appears at odds with ‘America First.’ 10 mai 2025 POLITICO
    • Most U.S. Catholics Say They Want the Church To Be ‘More Inclusive’ 5 mai 2025 Pew
    • As Church awaits a Conclave, President Trump puts up picture of himself as next Pope 4 mai 2025 Charles Collins
    • ‘Papabile’ of the Day: Cardinal Pierbattista Pizzaballa 29 avril 2025 John L. Allen Jr.
    Flux Articles récents en arabe
    • الاستراتيجية الانفصالية لدولة الإمارات العربية المتحدة 16 mai 2025 جان ـ بيار فيليو
    • الصين تختبر قوتها العسكرية في المواجهة بين الهند وباكستان 16 mai 2025 هدى الحسيني
    • السفير السابق في دمشق، روبرت فورد: «الشرع هو الأداة الأفضل لأميركا ضد “داعش» 15 mai 2025 خاص بالشفاف
    • جنوب آسيا يخلط الأوراق مجددا 14 mai 2025 د. عبدالله المدني
    • البابا والفاتيكان، حق إلهي أم احتكار ذكوري؟ رجال كهول يُقصون النساء والشباب باسم السماء 13 mai 2025 رزكار عقراوي
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.