Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Laure Stephan

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

      Recent
      17 mai 2025

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

      17 mai 2025

      Les bonnes affaires du président au Moyen-Orient

      16 mai 2025

      La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Le fils du colonel Kadhafi détaille un contrat d’armement entre Paris et Tripoli

    Le fils du colonel Kadhafi détaille un contrat d’armement entre Paris et Tripoli

    0
    By Sarah Akel on 1 août 2007 Non classé

    LE MONDE

    ne semaine après la libération des infirmières et du médecin bulgares retenus en Libye depuis 1999, l’un des acteurs-clefs de ce dénouement, le fils du numéro un libyen, Saïf Al-Islam Kadhafi, évoque, dans un entretien au Monde, certains dessous de cette affaire.

    Ces éléments recouvrent deux aspects que les officiels français et européens ont préféré passer sous silence dans leurs descriptions publiques des tractations avec Tripoli : d’une part, les détails d’un accord prévoyant d’importantes fournitures d’armements par la France à la Libye ; d’autre part, le rôle joué, dans la résolution du cas des infirmières, par une décision de justice au Royaume-Uni concernant le sort d’un ancien agent libyen emprisonné depuis 2001 à Glasgow, en Ecosse, pour sa responsabilité dans l’attentat de Lockerbie en 1988 (270 morts).

    Ce Libyen, Abdel Basset Ali Al-Megrahi, a été autorisé par une commission judiciaire écossaise, le 28 juin, à faire appel, pour la deuxième fois, de sa condamnation à la prison à vie. La décision a pesé pour beaucoup dans l’issue du drame des infirmières. Elle est intervenue moins d’un mois après une visite à Tripoli de Tony Blair, qui effectuait là l’un de ses derniers voyages à l’étranger avant de quitter le 10-Downing Street.

    Le fils du colonel Kadhafi affirme qu’il a bon espoir qu’Ali Al-Megrahi sera renvoyé prochainement en Libye. « Nous allons bientôt avoir un accord d’extradition avec le Royaume-Uni », dit-il « Nos gens, ajoute-t-il, en parlant d’officiels libyens, étaient à Londres il y a un mois environ », pour en discuter.

    « Oui », répond-il lorsqu’on l’interroge sur les rapports existant entre l’affaire Al-Megrahi et celle des infirmières, « nous avons établi un lien. Nous avons aussi accepté que le dossier soit traité au niveau bilatéral, entre la Libye et le Royaume-Uni, alors qu’on demandait auparavant que cela fasse partie des discussions au niveau européen ».

    Quant aux accords d’armement et de défense qui ont fait l’objet de discussions entre Paris et Tripoli, il semble y accorder un intérêt beaucoup plus vif qu’à la question de la fourniture par la France d’une centrale nucléaire à la Libye. Pareille centrale « n’est pas essentielle pour la Libye », glisse Saïf Al-Islam Kadhafi d’un air détaché. « Nous avons des hydrocarbures… La décision de se doter d’une centrale nucléaire nous permettrait d’exporter de l’électricité… vers l’Italie notamment » ajoute-t-il, sans s’attarder sur les possibilités de déssalinisation d’eau de mer, pourtant beaucoup évoquées à Paris.

    Le cœur du sujet, entre Paris et Tripoli, est donc l’affaire militaire. En quoi consiste-t-elle? « D’abord, l’accord recouvre des exercices militaires conjoints, bien sûr. Puis, nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d’euros je pense. Ensuite, il y a un projet de manufacture d’armes, pour l’entretien et la production d’équipements militaires. Vous savez que c’est le premier accord de fournitures d’armes par un pays occidental à la Libye ? », se réjouit-il.

    En 2004, l’embargo européen sur les ventes d’armements à la Libye a été levé, après les règlements intervenus avec Tripoli à propos des dédommagements des victimes des attentats de Lockerbie et de l’avion d’UTA (1989, 170 morts). La Libye avait aussi renoncé à son programme d’armes de destruction massive, à la suite de longues tractations avec Londres et Washington. « Malheureusement, depuis 2004, un embargo non dit persistait contre mon pays », commente Saïf Al-Islam. « Les Allemands, surtout, étaient réticents pour des ventes d’armes. Mais avec les Français, nous avons été en négociations depuis longtemps. Nous avons demandé à Sarkozy d’accélérer les choses. Maintenant que le cas des infirmières est réglé, c’est une occasion en or qui survient. » Il ajoute avec une visible satisfaction : « des représentants de Thalès et de Sagem sont en Libye en ce moment même ». Le fils du colonel Kadhafi indique que son père devrait se rendre en France pour signer les contrats en question. Il précise en outre que des garanties de défense ont été évoquées, selon lesquelles la France se porterait au secours de la Libye au cas où sa sécurité nationale serait menacée. Les Libyens en ont en tout cas demandé autant. « Mais je ne sais pas si cet article a été maintenu dans le document » par les négociateurs, dit-il encore.

    Le fils du « Guide » s’exprime ainsi, en ce mardi 31 juillet, assis dans un hôtel de luxe de Nice, entouré d’une escouade de gardes du corps et de conseillers en relations publiques. Agé de trente-cinq ans, crâne rasé et sourire charmeur, il est vêtu d’une veste noire sur un pantalon blanc étincelant, assortis de tennis tout aussi blanches. L’entretien, en anglais, s’est déroulé à sa demande, car il souhaite « clarifier quelques points ». Au titre de dirigeant de la Fondation Kadhafi qui a négocié les dédommagements aux familles d’enfants libyens malades du sida, Saïf Al-Islam veut en effet déclarer formellement qu' »aucun argent libyen » n’a été versé à ces familles.

    D’où viennent donc les plus de 400 millions de dollars? « Ce que je peux dire, c’est que les Français ont arrangé le coup. Les Français ont trouvé l’argent pour les familles. Mais je ne sais pas où ils l’ont trouvé ». Par le Qatar? « Nous n’avons pas posé de questions. Nous ne voulons pas embarrasser nos amis. » Pour Saïf Al-Islam, qui dit avec une grande tranquillité qu’il n’a pas cru en la culpabilité des infirmières bulgares (« elles ont malheureusement servi de boucs émissaires »), et que par ailleurs les récits de tortures qu’elles ont subies en prison sont « exagérés, de la fiction, à 100% », la Libye a obtenu dans cette affaire « un bon deal ». « C’était une histoire compliquée. Une grande pagaille. Avec beaucoup de joueurs. Il a fallu satisfaire tous les joueurs. »

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLa stratégie du temps immobile
    Next Article Virginité. Est-ce encore un tabou ?

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • The Pope and the Vatican: Divine Right or Male Monopoly? Elderly Men Excluding Women and Youth in the Name of Heaven 13 mai 2025 Rezgar Akrawi
    • Leo is America’s first pope. His worldview appears at odds with ‘America First.’ 10 mai 2025 POLITICO
    • Most U.S. Catholics Say They Want the Church To Be ‘More Inclusive’ 5 mai 2025 Pew
    • As Church awaits a Conclave, President Trump puts up picture of himself as next Pope 4 mai 2025 Charles Collins
    • ‘Papabile’ of the Day: Cardinal Pierbattista Pizzaballa 29 avril 2025 John L. Allen Jr.
    Flux Articles récents en arabe
    • الصفقات الجيدة للرئيس في الشرق الأوسط 17 mai 2025 جورج مالبرونو
    • الاستراتيجية الانفصالية لدولة الإمارات العربية المتحدة 16 mai 2025 جان ـ بيار فيليو
    • الصين تختبر قوتها العسكرية في المواجهة بين الهند وباكستان 16 mai 2025 هدى الحسيني
    • السفير السابق في دمشق، روبرت فورد: «الشرع هو الأداة الأفضل لأميركا ضد “داعش» 15 mai 2025 خاص بالشفاف
    • جنوب آسيا يخلط الأوراق مجددا 14 mai 2025 د. عبدالله المدني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.