Le gouvernement chinois a lancé une nouvelle grande campagne contre la corruption. Elle vise les intermédiaires et hommes d’affaires chinois ayant utilisé leur relations d’influences politiques en Afrique pour s’enrichir sans informer les autorités de Beijing. Une cinquantaine de traders, notamment dans le domaine pétrolier et du commerce du bois, sont dans le collimateur des autorités chinoises.
Les dernières ont demandé l’assistance des organismes américains et européens. Les investigations pourraient s’étendre à des hommes politiques (proches de certaines milieux d’affaires chinois) en Guinée-Equatoriale, Côté d’Ivoire, Nigéria et au Gabon.
L’ancien secrétaires des affaires étrangères, Jean Ping a fait, récemment,l’objet d’enquêtes discrètes de sociétés d’investigations dans le cadre de cette nouvelle politique chinoise.
On parle dans les milieux d’une enquête concernant le chemin de fer de Belinga et des affaires pétrolières. Un pré-dossier doit être rendu au gouvernement chinois dans les prochains mois. L’ambassade du Gabon en Chine se refuse à tout commentaire.