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    You are at:Home»Du vrai mensonge et de la fausse vérité

    Du vrai mensonge et de la fausse vérité

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    By Sarah Akel on 13 mars 2010 Non classé


    « Une révolution est toujours inaugurée par des naïfs, poursuivie
    par des intrigants, consommée
    par des scélérats. »

    Paul BOURGER

    Étranges, ces agapes autour de cette table dite de dialogue national. Il est vain de demander le pourquoi d’un tel événement, souverainement inutile et dangereux, mais rendu incontournable par la force d’une volonté aveugle et sourde qui refuse de se soumettre aux décisions d’un peuple souverain, aux textes d’une Constitution, au jeu institutionnel d’un État de droit et à l’élémentaire respect des textes de loi.

    Une telle arrogance, qui place son auteur au-dessus des lois et des institutions, pourrait passer pour une imposture scélérate. Martelée sur tous les tons, y compris ceux de la séduction et de la menace, elle mène inéluctablement à un discours de propagande qui tente de paralyser sa victime en lui faisant prendre sa propre vessie pour une lanterne. La victime, résignée et épuisée par le harcèlement ou la menace, finit par se laisser convaincre de la véracité de ce qui n’est que mensonge.

    Qu’est ce que la scélératesse ? Les dictionnaires disent : noirceur, perversité, cruauté, duplicité, etc… Dans Richard III, William Shakespeare fait dire à son héros :

    « Je drape la vile nudité de ma scélératesse sous quelques vieux haillons volés à l’Évangile et passe pour saint à l’heure où je fais le diable. » C’est ainsi que, dans la langue de bois du marxisme-léninisme, la dictature la plus noire et la plus tyrannique est qualifiée de « centralisme démocratique ». Nul ne peut oublier que c’est au nom de valeurs d’une grande probité comme « humanisme » et « objectivité scientifique » que les régimes totalitaires du XXe siècle ont commis les pires atteintes contre la personne humaine. Qu’on se souvienne des trois slogans de propagande de Big Brother dans le roman 1984 de George Orwell : « La guerre, c’est la paix » / « La liberté, c’est l’esclavage » / « L’ignorance, c’est la force ».

    Qu’exige-t-on des participants à ces agapes nationales du dialogue sinon d’avaliser les équivalents de tels slogans ? Comme dans le 1984 d’Orwell, et afin de vivre paisiblement, le Libanais est prié de s’inscrire dans une culture de guerre permanente, exactement comme le proclame l’idéologie sioniste en ce qui concerne la société israélienne. En même temps, la situation à la frontière syro-israélienne où nul coup de feu n’a été tiré depuis 1973 est qualifiée d’irrédentisme belliqueux, celui du front du refus.

    Quant à la liberté constitutive de tout un chacun, elle ne peut se déployer qu’à l’intérieur des limites étroites fixées par le cadre conceptuel des idéologues d’un groupe militaro-religieux hyperarmé. Obéir servilement à une telle pensée équivaut à être libre. Quant à la culture, quelques scandales récents ont montré clairement que tous les « big brothers » du Liban préfèrent que leurs otages se plient aux injonctions de la pensée unique, celle qui mène le monde de Téhéran à Damas.

    Qu’un simple citoyen libanais fasse le déplacement de Damas pour participer à une réunion de chefs d’État, nul ne songe à évoquer un tel scandale qui fait fi de l’existence même d’une entité politique appelée Liban où un peuple souverain refuse majoritairement la politique du fait accompli. Parler des armes illégales d’un groupe religieux est un sujet tabou. Le seul thème toléré par les forces de facto est celui de cette « stratégie de défense », ce qui ne veut rien dire. On rappellera qu’une stratégie de défense ne se négocie pas dans le cadre de telles réunions car elle est toujours l’œuvre des états-majors militaires et des services spécialisés qui les assistent. Une stratégie de défense ne peut faire l’objet d’un vulgaire bazar tribal. Une stratégie de défense ne s’étale pas au grand jour, au risque de mettre en danger la sécurité de la population et de l’État. Une stratégie de défense est une notion protégée par le fameux « secret défense » ou « top secret » comme disent les Anglo-Saxons.

    Que veut donc le Hezbollah ? Son projet serait-il de nature culturelle et viserait-il à transformer chaque Libanais en un homme d’un genre nouveau, un « homme résistant », un homme dont la raison d’être et l’unique horizon de vie soient la violence guerrière et la mort ? Les idéologies totalitaires se fixent toujours pour objectif de transformer l’homme en profondeur afin de lui faire accepter le pouvoir tyrannique. Du point de vue idéologique, le Hezbollah ne se distingue en rien de ses modèles du XXe siècle : stalinisme, hitlérisme, maoïsme.

    acourban@gmail.com

    * Beyrouth

    L’Orient Le Jour

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