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    Ce que l’on sait du physicien nucléaire iranien assassiné à Téhéran

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    By Le Monde on 1 décembre 2020 Actualités

    Quel rôle exact jouait ce scientifique victime d’un assassinat attribué à Israël par l’Iran ? Gérait-il la « défense antiatomique », comme le dit Téhéran ? Ou bien était-il le chef d’un programme secret à vocation militaire, comme l’affirmait Benyamin Nétanyahou ?

     

    Mohsen Fakhrizadeh, le scientifique iranien victime vendredi d’un assassinat attribué à Israël par l’Iran, fait partie de ces hommes pratiquement inconnus à l’international accédant à une notoriété posthume. Ce lundi 30 novembre, il a été enterré avec un protocole digne des plus grands « martyrs » de la République islamique. Voici ce que l’on sait de lui et de l’opération dont il a été victime.

    • Un homme important

    L’éminent physicien était suffisamment important pour rencontrer le guide suprême iranien Ali Khamenei en janvier 2019, comme en témoignent des photos officielles diffusées après son décès.

    Suffisamment important pour rouler en voiture blindée, bénéficier d’une escorte armée et pour que le chef d’état-major des forces armées, le général de division Mohammad Baghéri, promette qu’une « vengeance terrible » s’abattra sur ses assassins.

    Suffisamment important encore pour faire l’objet de funérailles nationales. Sa dépouille avait été honorée samedi et dimanche dans deux des principaux lieux saints chiites d’Iran (Machhad et Qom), avant un hommage au mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran. La prière mortuaire a été dirigée ce lundi par Ziaoddine Aqajanpour, représentant du guide suprême Ali Khamenei, au ministère de la défense. Le « docteur martyr » a été porté en terre à l’Imamzadeh-Saleh, important sanctuaire chiite dans le nord de Téhéran, où reposent deux autres scientifiques assassinés en 2010 et 2011.

    Et peut-être aussi tellement important, aux yeux de ceux qui l’ont éliminé, pour justifier une opération ayant requis selon toute vraisemblance une logistique et des moyens de pointe.

    Ce n’est qu’après la mort de Fakhrizadeh que le ministre de la défense, Amir Hatami, a révélé que ce savant atomiste était l’un de ses vice-ministres et le chef de l’Organisation de la recherche et de l’innovation en matière de défense (Sépand, selon l’acronyme en persan).

    • Le « cerveau » du nucléaire iranien ?

    Quel rôle exact jouait ce physicien nucléaire barbu grisonnant, âgé de 59 ans, selon la presse iranienne ? Etait-il ce haut responsable qui « gérait la défense antiatomique », faisant « un travail considérable » dans ce domaine et ayant joué un « rôle marquant dans les innovations de défense » de son pays, comme l’a dit le général Hatami ?

    Ou, comme l’affirmait le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou en avril 2018, le chef d’un programme nucléaire secret à vocation militaire, dont Téhéran a toujours nié l’existence ? « Souvenez-vous de ce nom, Fakhrizadeh », déclarait-il alors, en montrant les documents qui, selon lui, prouvaient que l’Iran avait menti lorsqu’il affirmait ne pas avoir cherché à se doter d’armes nucléaires et que l’accord nucléaire de 2015 était fondé sur la « duperie iranienne ». Le général Hatami a, de son côté, nié que Fakhrizadeh eût participé à un quelconque programme nucléaire militaire.

    Pour Karim Sadjadpour, du cercle de réflexion américain Fondation Carnegie pour la paix internationale, « il faudra vraisemblablement des mois, si ce n’est des années, pour apprécier toutes les conséquences de la mort de Fakhrizadeh ». « Ceux qui ont véritablement compris le rôle précis qu’il jouait au quotidien dans les activités nucléaires de l’Iran ne parlent pas, et ceux qui parlent ne savent pas », a-t-il tweeté.

    Des médias américains l’ont qualifié de « cible numéro 1 du Mossad », l’agence de renseignement israélienne, et de « cerveau du programme nucléaire iranien ».

    • Visé par des sanctions de l’ONU

    Avant que M. Nétanyahou parle de lui, Mohsen Fakhrizadeh était apparu en décembre 2015 dans un document de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cet organe de l’ONU estimait qu’il avait dirigé, à partir du « début des années 2000 », des « activités à l’appui d’une dimension militaire possible » du programme nucléaire iranien commencées « à la fin des années 1980 » avant d’être regroupées sous sa direction dans un projet baptisé AMAD, jusqu’à être abandonnées « à la fin 2003 ».

    En mars 2007, le même Fakhrizadeh avait été visé par des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU avec d’autres « personnes concourant au programme nucléaire ou de missiles balistiques » de l’Iran. La résolution 1747 du Conseil l’identifiait comme « chargé de recherche au ministère de la Défense » et « ex-chef du Centre de recherche en physique (PHRC) », notant que « l’AIEA avait demandé à l’interroger sur les activités du PHRC au cours de la période où il y travaillait », mais qu’elle avait « essuyé un refus de l’Iran ».

    Ces sanctions ont été levées après l’entrée en vigueur de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015 entre la République islamique et le groupe 5 + 1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne).

    Après la décision du président américain Donald Trump de sortir son pays de ce pacte en 2018, les sanctions édictées par Washington en 2008 contre Fakhrizadeh dans le sillage de la résolution 1747 avaient été rétablies.

    • Il a travaillé dans « l’enrichissement » de l’uranium

    Selon le vice-président iranien Ali Akbar Saléhi, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Fakhrizadeh avait obtenu un doctorat en « physique et ingénierie nucléaire » et avait travaillé pour sa thèse avec Fereydoun Abbassi Davani, ex-chef de l’OIEA, lui-même visé par une tentative d’assassinat en 2010.

    Evoquant pour des médias d’Etat la mémoire d’un « ami proche » et d’« une collaboration professionnelle étroite de trente-quatre ans », ce dernier a indiqué avoir été au front avec Fakhrizadeh pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988).

    Il a « travaillé dans tous les domaines à supporter les activités nucléaires du pays », notamment dans celui de « l’enrichissement » de l’uranium, a poursuivi M. Abbassi Davani, c’était « un gestionnaire compétent et un scientifique prestigieux, et il peut être élevé au même rang que le martyr Soleimani [le général Ghassem Soleimani éliminé en janvier par Washington] dans le domaine des sciences et techniques ».

    « Son travail était important à ses yeux », a déclaré sa veuve à la télévision d’Etat quelques heures après l’assassinat. C’était « un époux gentil et compatissant, et il aimait son pays. Je demande [aux responsables] de poursuivre sur la voie qu’il a tracée afin que son sang n’ait pas été versé en vain ».

    Une opération « complexe »

    « Nous savions qu’il avait été menacé d’être assassiné à plusieurs reprises et qu’il était suivi », a déclaré le général Hatami. Selon Hamed Fakhrizadeh, leur fils, sa mère était dans la voiture avec son père au moment de l’attaque. Mohsen Fakhrizadeh a été tué près de Téhéran dans une attaque au véhicule piégé suivie d’une fusillade contre son véhicule.

    Dans des interviews à des médias iraniens, l’amiral Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, a parlé d’« une opération complexe avec un recours à du matériel électronique ». Les Moudjahidin du peuple, un groupe d’opposition en exil, « ont forcément dû être impliqués », mais « l’élément criminel dans tout cela est le régime sioniste et le Mossad », a-t-il affirmé.

    Selon lui, Mohsen Fakhrizadeh avait été visé maintes fois par le passé, « mais cette fois, l’ennemi a utilisé un style et une méthode complètement nouveaux, professionnels et spécialisés, et a réussi à atteindre l’objectif qu’il poursuivait depuis vingt ans ».

    Sans citer de sources, l’agence de presse iranienne Fars a affirmé que l’attaque avait été menée à l’aide d’une « mitrailleuse automatique télécommandée » et montée sur un pick-up Nissan. Citant une « source informée », Press TV, chaîne d’information en anglais de la télévision d’Etat, a rapporté que des armes récupérées sur les lieux de l’assassinat avaient été « fabriquées en Israël ». Pour l’heure, Israël n’a pas commenté les accusations de Téhéran.

    Le Monde avec AFP

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