Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Walid Sinno

      Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025

      Recent
      16 décembre 2025

      Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025

      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Damas et Beyrouth, points de départ pour l’exil

    Damas et Beyrouth, points de départ pour l’exil

    1
    By Georges Malbrunot on 13 novembre 2021 à la une

    SUR LA VIDÉO filmée de nuit en début de semaine, on voit une longue file d’attente de passagers à l’extérieur de l’aéroport de Damas.

     

    Des centaines de jeunes, Kurdes irakiens pour la plupart, originaires, selon l’auteur de la vidéo postée sur Twitter, de Dohouk et Zakho, s’apprêtent à prendre un vol Damas-Minsk. Celui-ci est opéré par la compagnie Cham Wings Airlines, jadis propriété de Rami Makhlouf, le cousin germain de Bachar el-Assad, jusqu’à sa disgrâce, il y a deux ans. Cham Wings s’est fait connaître par des vols vers la ville russe de Rostov-sur-le-Don et Benghazi en Libye, où des mercenaires russes et syriens ont été dépêchés.

    En un mois, une vingtaine de vols ­Damas-Minsk ont été recensés par le site de navigation aérienne Flightradar24, et les derniers vols affichaient complets. L’existence de cette liaison n’a rien de surprenant : la Biélorussie compte parmi les pays alliés de la Syrie, une proximité mêlant convergences politiques et intérêts financiers.

    L’autre point de départ des migrants vers la Biélorussie est le Liban. « En raison de la crise socio-économique que nous vivons, les contrôles à l’aéroport se sont allégés », reconnaît depuis Beyrouth un journaliste libanais, qui tient à rester anonyme. Au pays du Cèdre, les candidats au voyage sont souvent des réfugiés syriens, qui en ont assez de vivoter au Liban, désireux de tenter leur chance en Europe, en Allemagne notamment. Ce pays accueille déjà de nombreux Syriens ayant fui la guerre civile qui ravage leur pays depuis dix ans.

    Le marché des migrants fuyant l’instabilité du Moyen-Orient est juteux. Des embryons de filières se sont mis en place. À Beyrouth, le visa pour la Biélorussie est accordé par le consulat, qui fait aussi office d’agences de voyages.

    Damas réfractaire

    Certains adultes partent en éclaireurs, laissant derrière eux femmes et enfants au Liban. Ils volent, depuis Beyrouth, avec la compagnie nationale Belavia. Jusqu’en octobre, elle n’opérait qu’un vol direct hebdomadaire Beyrouth-Minsk. Mais depuis une dizaine de jours, pour répondre à la demande, deux vols sont programmés, soit environ 350 passagers transportés, chaque semaine. « Ce qui était sporadique est en passe de devenir plus régulier », se borne à répondre un officiel libanais, joint au téléphone à Beyrouth, qui dément toutefois l’existence de réseaux organisés.

    L’urgence a conduit les responsables de l’Union européenne (UE) à multiplier les pressions envers certains pays du Moyen-Orient pour endiguer le flot des migrants vers Minsk. « La situation globale est que nous voyons des progrès sur tous les fronts », s’est félicité vendredi le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas, après un entretien à Beyrouth avec le président de la République, Michel Aoun.

    Ce vendredi, la Direction générale de l’aviation turque a annoncé que les ressortissants d’Irak, de Syrie et du Yémen sont désormais interdits « d’acheter jusqu’à nouvel ordre des billets et d’embarquer pour la Biélorussie depuis les aéroports de Turquie ». Il y avait jusque-là 17 vols hebdomadaires pour Minsk à partir d’Istanbul.

    Lundi, Margaritis Shinas sera à Bagdad. Selon un employé de la compagnie nationale Iraqi Airways joint par Le Figaro dans la capitale irakienne, la compagnie privée Fly Baghdad vient d’arrêter ses vols vers Minsk. Début août, déjà, Iraqi Airways avait été contrainte, sous pression européenne, de suspendre ses vols vers la Biélorussie. L’Irak et la Turquie se sont, a priori, conformés aux exigences de l’UE. L’Europe, qui a rompu avec Bachar el-Assad pour cause de répression de ses opposants, aura plus de mal à obtenir des concessions de la Syrie, sauf à faire elle-même des concessions sur d’autres dossiers. Il pourrait en être de même au Liban, où l’aéroport de Beyrouth se trouve sous le contrôle du Hezbollah. Cette organisation, alliée de Damas et de l’Iran, est placée sur la liste des organisations terroristes par de très nombreux pays de l’UE.

    LE FIGARO
    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleDr. Fares Souhaid au général Aoun : Soyez le président arabe chrétien qui ouvre la route de Jérusalem
    Next Article Face au terrorisme islamiste, « frapper vite et fort, c’est cela que morts et vivants réclament »
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    1 Commentaire
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Khalil Hitti
    Khalil Hitti
    3 années il y a

    La guerre en Syrie est aussi « civile » que celle connue hier et aujourd’hui par le Liban… Russie, Turquie, Israël, Mollahs et leur progéniture « Halesh », Daesh, frère jumeau de Daesh tous deux partageant même papa et même maman, plus les Kurdes et les Occidentaux de la base de Tanf…
    Tout ça ne fait pas vraiment guerre « civile », n’est-ce pas… hormis peut-être la mafia de Qardaha et son chefaillon Assad.

    0
    Répondre
    Flux Articles récents en anglais
    • It’s a Liquidity Problem, Not an Accounting Problem, Stupid 16 décembre 2025 Samara Azzi
    • The Grand Hôtel Abysse Is Serving Meals in 2025 15 décembre 2025 Walid Sinno
    • Banking Without Bankers: Why Lebanon Must End the Sub-Agent Experiment 14 décembre 2025 Samara Azzi
    • Local Spies with Lethal Gear: How Israel and Ukraine Reinvented Covert Action 12 décembre 2025 The Wall Street Journal
    • Who Is Using the Hawala System in Lebanon — and Why It’s Growing 10 décembre 2025 Samara Azzi
    Flux Articles récents en arabe
    • الرأي العام اللبناني أقرب إلى فكرة “السلام” من أي وقت مضى! 16 décembre 2025 علي حمادة
    • صديقي الراحل الدكتور غسان سكاف 13 décembre 2025 كمال ريشا
    • هدية مسمومة لسيمون كرم 13 décembre 2025 مايكل يونغ
    • كوريا الجنوبية تقترب من عرش الذكاء الاصطناعي 13 décembre 2025 د. عبدالله المدني
    • من أسقط حق “صيدا” بالمعالجة المجانية لنفاياتها؟ 13 décembre 2025 وفيق هواري
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Rabbi Dr Elie Abadie M.D. dans Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025
    • Fathi el Yafi dans Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    Soutenez-nous
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    wpDiscuz