Des manifestants clouent un portait de Ryad Salamé lors d’une protestation contre la banque centrale après un changement annoncé du taux de change pour les épargnants, à Beyrouth, 6 octobre 2021. — © EPA/NABIL MOUNZER
En 2016, un rapport intermédiaire du Fonds monétaire international pointait l’immense faiblesse financière du Liban, laquelle a plongé trois ans plus tard le pays dans sa plus grande crise depuis la guerre civile. La banque centrale et son gouverneur Riad Salamé ont obtenu d’en supprimer 14 pages. Le FMI s’est laissé faire et n’a pas tiré la sonnette d’alarme quand cela était encore possible.
«Vous êtes au bord du gouffre.» De deux sources concordantes, c’est par ces mots, le 9 avril 2016, qu’Alvaro Piris, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) au Liban, ouvre la discussion avec le gouverneur de la banque centrale, Riad Salamé, dans une réunion qui comprend d’autres émissaires du FMI et d’autres cadres de la Banque du Liban. Tous sont penchés sur un audit dévastateur, dont Le Temps s’est procuré une copie.
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