Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Jean-Marie Guénois

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      Recent
      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

      19 octobre 2025

      L’écrasante responsabilité du Hamas dans la catastrophe palestinienne

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Droit d’assistance et devoir d’ingérence

    Droit d’assistance et devoir d’ingérence

    0
    By Antoine Courban on 18 août 2021 à la une

    Le « Non-État » libanais apparaît, dans toute sa crudité, comme l’ennemi de son propre peuple. Sur le sol du Liban vivent quelques 4 à 5 millions d’habitants à la merci d’une multitude de despotes surnommés zaïms qui forment des réseaux d’alliances mafieuses politico-miliciennes.

     

    Pour exister, l’État a besoin d’être pensé. Il ne l’est pas au Liban ou, du moins, on lui substitue la désastreuse confusion entre « souveraineté » (siyadah) et « despotisme » (za’ama), deux notions conçues comme synonymes. La souveraineté, comme principe, représente la forme d’un pouvoir hors du temps : suprême, unifié, inaliénable, indivisible, non négociable, incommunicable, non partageable avec autre chose que lui-même, normatif, source de toute autorité. En tant que puissance, la souveraineté implique, au préalable, un principe de légitimité. Tout souverain est contraint d’invoquer un principe de légitimité, à la différence de ses subordonnés qui se contentent d’un principe de légalité. Seul Dieu échappe à une telle contrainte. Le souverain peut déléguer ses pouvoirs pour la bonne gestion de l’État mais ne peut en aucun cas disposer de cette chose insaisissable qu’on appelle légitimité. Dans la vie publique, le lieu où s’exprime avec le plus de clarté et d’intransigeance l’exercice de cette puissance souveraine est le domaine de la Justice.

    Le despotisme caractérise les sociétés serviles où l’autorité est exercée par un chef qui, seul et sans la référence à la loi, si ce n’est religieuse, exerce un pouvoir arbitraire fondé sur la crainte. Classiquement, le despote gère son douaire en « bon père de famille ». Une telle forme de gouvernance représente la forme primitive de l’État et de la civilisation. Si, d’aventure, le despote privilégie son intérêt propre au détriment du bien commun des siens, il devient un tyran. Malgré sa connotation négative actuelle, le mot despote était un titre légitime dans l’Empire Byzantin, conféré à partir du 13ème siècle à des chefs étrangers et leur descendance mâle. Les despotes régnaient sur des parties de l’empire. On pourrait voir dans cette tradition l’origine de la conception méditerranéenne du notable/zaïm et de son statut héréditaire. Le Liban paie aujourd’hui le prix très lourd d’un tel archaïsme où des notables/zaïms se partagent des parcelles de la souveraineté afin de perpétuer une tradition despotique sur une région ou sur un groupe humain. Telle serait la source des pratiques mafieuses politico-miliciennes dont est prisonnier le peuple libanais, otage de ses propres représentations.

    Il est clair que la règle démocratique elle-même ne permet plus au peuple libanais de se libérer d’un tel « baiser de la lionne » qui étrangle chaque citoyen ne disposant plus du minimum de droits et de sécurité. L’État n’est plus qu’une meute de despotes charognards qui se disputent les dernières miettes du bien commun.

    Il est donc légitime d’en appeler à la souveraineté, non de l’État, mais de l’humanité elle-même, afin de libérer les êtres humains du Liban qui sont retournés, en un clin d’œil, au Moyen-Âge et manquent de toute forme de services élémentaires.

    Les membres de la famille humaine au Liban en appellent à la résolution historique N°688 (1991) du Conseil de Sécurité qui a introduit la notion du « devoir d’ingérence » en droit international, considérant que le « principe de non-ingérence » n’est pas une valeur suprême, et ce au nom de la reconnaissance du droit et du devoir d’assistance proclamés en 1987 par la première conférence internationale de morale humanitaire, tenue à Paris. C’est grâce à cela que les puissances européennes décidèrent l’intervention au Kurdistan irakien en 1991.

    Les membres de la famille humaine au Liban ne demandent rien d’autre.

    À nos frères en humanité : Aidez-nous.

    acourban@gmail.com

    *Beyrouth

    OLJ

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleIsraël met le Hezbollah en garde et prépare une riposte « ouverte et secrète »
    Next Article Les révélations d’un diplomate français sur les talibans
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    • France promotes Alfred Dreyfus, 130 years after wrongfully convicting him of treason 24 novembre 2025 AFP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz