Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Clément Fayol

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      Recent
      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Les défenseurs des élections algériennes: «Il n’y a plus aucun espace pour la fraude en Algérie»

    Les défenseurs des élections algériennes: «Il n’y a plus aucun espace pour la fraude en Algérie»

    0
    By Le Temps on 16 novembre 2019 à la une

    Les Algériens seront appelés aux urnes dans un mois. Mais la méfiance d’une partie de la population reste énorme

     

    Mardi, c’était à nouveau au tour des étudiants. Pour la 38e semaine consécutive, ils étaient plusieurs milliers à réclamer une «justice indépendante» ainsi que la libération d’une trentaine de personnes, parfois leurs collègues, qu’ils qualifient de prisonniers politiques. Même s’ils sont désormais moins nombreux, les Algériens continuent de défiler dans les rues. Après qu’ils ont obtenu le départ du président Abdelaziz Bouteflika, ils exigent «la fin du système». Les élections sont prévues le 12 décembre. Mais une grande partie du «Hirak», comme on appelle le mouvement de contestation, ne veut pas en entendre parler.

    «La seule solution»

    Une impasse? Non, répondent à l’unisson tous ceux qui, aujourd’hui, défendent une «voie constitutionnelle» comme chemin à suivre pour (re)mettre d’accord les Algériens. «La seule solution possible, c’est la légalité», résume l’éditeur Hassane Bennamane, qui, avec d’autres personnalités, était à Genève pour un événement académique à la Maison de la Paix*. Ces tenants du respect de la Constitution se disent eux-mêmes partie prenante du «Hirak», et ils se sont parfois montrés en première ligne lors des manifestations initiales. Mais aujourd’hui, il n’y a pas d’autre choix, selon eux. Ce seront les élections, ou alors l’état d’urgence proclamé par les militaires et, peut-être, «la catastrophe».

    «Et qu’aurons-nous gagné au final en refusant ce scrutin? Ce sera un retour à la case «élections», mais retardé de trois ou quatre ans», assure de son côté le colonel à la retraite Abdelhamid Larbi Cherif, du Département du renseignement et de la sécurité. Très actif ces dernières semaines sur la scène médiatique algérienne, l’homme est catégorique: «Les élections se révéleront peut-être imparfaites, mais nous réglerons ces imperfections plus tard. Dans l’immédiat, il faut que l’Algérie fasse un premier pas. C’est aujourd’hui qu’il faut tirer profit de la pression produite par ces manifestations.» Il insiste: «Nous avons tout à gagner à organiser maintenant ces élections.»

    La méfiance n’en reste pas moins énorme. Les cinq candidatures retenues par l’Autorité électorale algérienne – parmi les 23 candidats qui avaient déposé leur dossier – sont toutes peu ou prou liées à l’ancien président Bouteflika. Celui qui est pressenti comme le favori: Abdelmadjid Tebboune. Agé de 73 ans, il se présente sous la bannière d’«indépendant», même s’il est un ancien préfet qui a été nommé ministre à plusieurs reprises.

    Cartes électorales fantômes

    «L’Algérie d’aujourd’hui n’est plus la même qu’auparavant, veut croire Fatima Benbraham, avocate et ancienne militante des droits de l’homme. La rue s’est libérée et a récupéré sa voix. Grâce à cette pression de la rue, l’Algérie s’est débarrassée des gens qu’elle ne voulait plus, des anciens ministres et premiers ministres, de généraux, autant de gens qui sont aujourd’hui placés en détention.» Mais à l’en croire, les Algériens doivent se montrer cohérents: «Si les gens sont sortis dans la rue, c’était pour que la Constitution soit respectée et que Bouteflika n’aligne pas un 5e mandat. Il faut continuer de respecter cette légalité en occupant l’espace et en participant aux élections.»

    L’avocate a contribué à créer une «instance de médiation» censée servir de trait d’union entre le pouvoir et les opposants. Une instance qui, ensuite, veillera au bon déroulement des élections. Avec ses collègues, elle dépeint une situation particulièrement rose: «Les articles le plus problématiques de la loi constitutionnelle ont été changés, les prérogatives des ministres pour interférer dans le processus électoral ont été abolies, les préfets et les maires ont été écartés, toutes les listes électorales ont été revues: il n’y a plus aucun espace pour la fraude.» Une preuve de l’efficacité de ce processus, selon Fatima Benbraham: des milliers de cartes électorales d’Algériens décédés depuis longtemps auraient été retrouvées dans la nature. Des outils habituels pour «bourrer les urnes» qui ont soudainement brûlé les doigts des élus locaux avant qu’ils s’en débarrassent.

    La méfiance de la jeunesse

    Ces «légalistes» n’entendent-ils pas cependant la méfiance qui gronde, particulièrement au sein de la jeunesse algérienne? Ne sont-ils pas sensibles aux arrestations que dénoncent une partie des étudiants? Mardi, un tribunal d’Alger a condamné 28 manifestants à 6 mois de prison ferme pour atteinte «à l’intégrité du territoire national», au motif qu’ils brandissaient des drapeaux berbères. Des peines qui ont été qualifiées par Amnesty International d’«attaque flagrante à la liberté d’expression». Pour Fatima Benbraham, il n’en est rien: «Ces gens se servent de ces emblèmes pour camoufler des drogues qu’ils revendent aux manifestants, prétend-elle. Ce ne sont pas des prisonniers politiques, mais des criminels qui ont trouvé la bonne occasion pour mener à bien leurs petits trafics.»

    ——–

    *Cet article a été modifié le 13 novembre 2019. Il évoquait par erreur une invitation à Genève par le Graduate Institute.

    Le Temps

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLiban : naissance d’une nation
    Next Article L’ombre des escadrons de la mort à Bagdad
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    • France promotes Alfred Dreyfus, 130 years after wrongfully convicting him of treason 24 novembre 2025 AFP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz