Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Clément Fayol

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      Recent
      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Le départ des forces russes de Syrie change la donne pour Assad

    Le départ des forces russes de Syrie change la donne pour Assad

    0
    By Georges Malbrunot on 16 mars 2016 Actualités
    INFOGRAPHIE/VIDÉOS – Le début du retrait militaire de Moscou ponctue une série de frictions entre le président syrien et son protecteur et allié du Kremlin.

    Conformément à l’ordre donné quelques heures plus tôt par Vladimir Poutine, un premier groupe de bombardiers Su-34 et d’avions de transport Tupolev-154, avec à bord des techniciens et du matériel militaire, a décollé mardi matin de la base aérienne de Hmeimim, près de Lattaquié en Syrie, pour un retour en Russie. «Le repositionnement russe a commencé», constate l’opposant Haytham Manna, qui a ses entrées à Moscou.

    Au même moment ou presque, à une centaine de kilomètres de la grande ville côtière, les rebelles du Front al-Nosra, la branche locale d’al-Qaida, dispersaient une manifestation à Maarat al-Noman, cinq ans, jour pour jour, après le lancement de la révolte pacifique contre le pouvoir de Bachar el-Assad, qui s’est muée en une guerre civile aux multiples fronts. Pendant ce temps, à Genève, l’opposition se félicitait de ce retrait russe tout en restant circonspecte. Staffan de Mistura, l’émissaire de l’ONU en charge des pourparlers entre opposants et régime, évoquait, quant à lui,«un développement significatif», en espérant un «impact positif sur l’avancement des négociations» en vue d’une transition politique à Damas.

    Divergences sur la trêve

    Cet optimisme mesuré se nourrit d’un constat: sur le terrain, même si les insurgés accueillent la nouvelle avec parfois euphorie, les opérations militaires russes ne vont pas cesser. Engagée depuis plusieurs semaines, la bataille pour la reconquête du site archéologique de Palmyre entre les mains de Daech au contraire s’intensifie. L’aviation russe a encore transféré des hélicoptères de combat sur un aéroport voisin à l’est de Homs. De la même manière, les raids russes devraient continuer autour d’Alep, dans le Nord, et à l’est, en direction de Raqqa, la «capitale» de Daech en Syrie. Moscou, qui depuis le début de la trêve, le 27 février, a ralenti ses frappes contre les groupes modérés du Nord-Ouest, devrait maintenant concentrer ses attaques contre des positions djhadistes, plus à l’est du territoire. Il est encore trop tôt pour parler de «victoire contre les terroristes», a fait remarquer le porte-parole du Kremlin.

    Même si Dmitri Peskov nie l’existence de «divergences» entre Moscou et Damas, ce retrait surprise intervient bel et bien sur fond de frictions répétées entre Vladimir Poutine et son allié Bachar el-Assad. «Les Russes veulent que les Syriens les consultent avant de prendre des initiatives», résume un expert qui a ses entrées à Damas. Moscou a peu goûté que le jour de l’annonce de la trêve le 22 février, le régime syrien annonce des élections législatives pour le 13 avril. Les Russes considèrent que ces élections font partie des négociations sur la transition qui en a déjà fixé la date, dans un délai de 18 mois.

    «Poutine veut plus de flexibilité d’Assad dans le processus de transition mais Assad résiste à la volonté russe de vouloir maîtriser tous les éléments du jeu politique et militaire en Syrie»

    Un diplomate au Levant

    Selon nos informations, le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, a également irrité Moscou en affirmant, vendredi dernier, que le sort d’Assad était «une ligne rouge». Un véritable défi lancé à son allié russe pour lequel «tout est négociable». Enfin, Bachar el-Assad n’était pas favorable à ce que la trêve commence dès fin février, préférant, au contraire, que son armée avance encore au nord d’Alep. «Pour les Syriens, ajoute l’expert, Moscou n’a pas encore atteint son objectif de fermer la frontière avec la Turquie» par où transitent, depuis des années, armes, argent et rebelles. Selon lui, «le courant serait mal passé entre Assad et Poutine», ces dernières semaines.

    INFd913adb0-eace-11e5-a1e0-045c99c81dad-473x363Cliquez ici pour agrandir l’infographie

    Les Russes ont pris soin, toutefois, de prévenir leur allié syrien, «trois jours avant» l’annonce choc de Poutine. De discrètes discussions sur «la suite des opérations» ont eu lieu entre des hauts gradés syriens et le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. De la même manière, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, a effectué fin février une visite surprise à Téhéran, pour aborder ce retrait avec le second allié du régime syrien.

    Soutien russe conditionné

    Entre Moscou et Damas, un mini bras de fer paraît engagé. «Poutine veut plus de flexibilité d’Assad dans le processus de transition, décrypte un diplomate au Levant, mais Assad résiste à la volonté russe de vouloir maîtriser tous les éléments du jeu politique et militaire en Syrie.»

    Plus de cinq mois de bombardements russes ont permis un retournement de la situation en faveur de l’armée syrienne. Le fief du pouvoir, à Lattaquié, est sécurisé. L’armée et les Iraniens se sont rapprochés d’Idleb, bastion d’al-Nosra, un peu plus au nord. Autour d’Alep, l’étau s’est desserré, et les loyalistes ont gagné des positions à l’est en direction de Raqqa. Quant au sud, grâce à ses bonnes relations avec le roi Abdallah, Poutine a réussi à neutraliser la Jordanie, base arrière des rebelles, permettant ainsi à l’armée et au Hezbollah de reprendre des positions. Mais sans une couverture aérienne russe aussi intense, toutes ces avancées pourront-elles être préservées par Damas?

    D’ores et déjà, les djihadistes d’al-Nosra ont prévu de lancer dans 48 heures une offensive contre l’armée régulière. «Les Russes n’ont pas intérêt à torpiller ce qu’ils ont conquis tout simplement parce que Poutine n’est pas content d’Assad, assure le diplomate. L’opposition ne doit pas rêver. Mais le régime recevra un soutien désormais conditionné aux avancées que les Russes exigeront. Nous sommes à un moment charnière.»

    LE FIGARO

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLa FIFA se pose en « victime » de la corruption et réclame 38 millions de dollars
    Next Article FIFA : en 2015, Blatter a touché 3,6 millions de dollars
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • State Capture in the prism of the Lebanese petroleum cartel 7 décembre 2025 Walid Sinno
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz