Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Un peu, pas beaucoup, modérément !

    Un peu, pas beaucoup, modérément !

    0
    By Bechir oubary on 13 septembre 2008 Non classé

    Les factions et tribus libanaises semblent avoir mal compris l’esprit de l’accord de Doha. Certaines d’entre elles avaient naïvement cru qu’elles pouvaient tout à loisir s’employer à étouffer leurs dissensions intestines, voire à entamer de vraies réconciliations. L’assassinat du druze Saleh Aridi est venu à point nommé les rappeler à l’ordre et leur signifier que si la guerre civile n’était pas permise, il n’était nullement souhaité que les clivages disparaissent.

    Halte là ! semble dire l’assassin. Ne vous emballez pas trop, car la crise n’est pas encore terminée. D’autres échéances vous attendent et l’heure des embrassades finales n’a pas encore sonné. En un mot, aimez-vous un peu si cela vous chante, maire gare aux effusions et ne vous amusez surtout pas à aller plus vite que la musique et à vouloir régler par vous-mêmes vos propres conflits !

    Tel est le message de l’assassin. Il tenait absolument à faire comprendre aux petits comparses libanais qu’il lui revient à lui, et à lui tout seul, de peser sur les évènements, ou du moins à en infléchir le cours. Il donne ainsi la seule bonne interprétation de l’accord de Doha qui visait avant tout à empêcher un embrasement général entre sunnites et chiites, à sceller la victoire du Hezbollah sur ses adversaires locaux, mais nullement à régler la crise qui secoue le pays depuis bientôt quatre ans.

    On comprend parfaitement le « pas de deux » que Walid Joumblatt cherche à exécuter avec son petit rival Talal Erslan. Il est le seul à avoir digéré sa défaite et à en avoir tiré les conséquences. L’équilibre des forces ayant durablement basculé en sa défaveur, il cherche en toute logique à se « repositionner » et à s’ouvrir tous azimuts dans l’espoir de minimiser ses pertes et de sauver ce qui peut encore l’être de ses « meubles » druzes.

    Son petit rival qui se voyait offrir le beau rôle n’était pas contre la « réconciliation », il s’y est même engagé sans trop se faire supplier. Privé depuis une éternité d’un rôle « national », il ne pouvait que se réjouir de la main tendue par Walid Joumblatt, d’autant qu’il avait reçu la bénédiction du parti khomeyniste libanais qui cherchait par tous les moyens à fuir la « fitna » dont on l’accusait après sa folle équipée beyrouthine et qui risquait d’entacher la « sacralité » de ses armes.

    Saad Hariri, de son côté, a voulu aussi jouer au « réconciliateur suprême ». Il y a réussi un peu grâce à la ferme insistance de ses mentors saoudien et égyptien qui cherchaient désespérément à colmater les brèches dans la tribu sunnite. Ces brèches commençaient à devenir assez béantes et auguraient d’un retour triomphal du pompier pyromane syrien, sous le prétexte fallacieux de vouloir aider le Liban à mater la dissipation intégriste.

    Cet accès de réconciliation aigue commençait à faire boule-de-neige et devenait par trop alarmant pour les puissances régionales. Pour siffler la fin de partie, il fallait un « bel » assassinat, un assassinat inédit qui frappe les esprits. C’est la raison pour laquelle la victime désignée appartient pour la première fois au camp qui a jusque-là été épargné. Le message visait cette fois tout le monde, aussi bien les ennemis que les amis.

    Les acteurs libanais ont bien reçu le message et ils l’ont bien compris. Il faut s’aimer un peu, pas beaucoup et très modérément. Ils savent désormais ce qu’ils ont à faire, mais ils le feront à leurs risques et périls !

    http://heuristiques.blogspot.com/

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleTripoli pour dernier terrain vague*
    Next Article En attendant les calendes iraniennes

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    • New Syria in the Making: Challenges and Opportunities for Israel 9 juin 2025 Nir Boms and Stéphane Cohen
    • Indonesia is more important than ever: Australia must nurture the relationship 6 juin 2025 Greta Nabbs-Keller
    • A Conversation with Syrian Leader: Journey Beyond the Ruins 4 juin 2025 Jonathan Bass
    • Beirut and Damascus Remain Divided 31 mai 2025 Mohamad Fawaz
    Flux Articles récents en arabe
    • من ذكريات الجيل الكبير 11 juin 2025 أحمد الصرّاف
    • أين رفات حافظ الأسد: وجيه من عائلة علوية كبيرة نَقَلَهُ لِتحاشي صِدام عَلوي ـ سُنّي جديد؟ 11 juin 2025 بيار عقل
    • الباحث عادل بخوان: “العراق في طور التفكك.. ومِثلُهُ لبنان وربما سوريا! 9 juin 2025 خاص بالشفاف
    • جوازات سفر فنزويلية لقادة “حزب الله” الفارّين من غضب نتنياهو! 9 juin 2025 المركزية
    • موسم الشائعات بدأ! 7 juin 2025 خاص بالشفاف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.