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    Un gouvernement… à Noël ?

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    By Philippe Abi Akl on 6 septembre 2018 Actualités
    La crise politique autour de la formation d’un nouveau cabinet d’union nationale, regroupant l’ensemble des groupes parlementaires en vertu d’un critère unifié, portait en principe sur la répartition des quotes-parts et des portefeuilles. Il était question pour les différentes parties de traduire au sein de l’équipe ministérielle les poids déterminés par les urnes lors des dernières législatives. La voilà qui se transforme désormais en lutte sur les prérogatives constitutionnelles et sur l’interprétation de la Constitution, en débat sur l’accord de Taëf et en crise de système qui pourrait remettre en question le partenariat au pouvoir.

    Le communiqué de la présidence de la République, qui a suivi la présentation par le Premier ministre désigné, lundi, d’une mouture gouvernementale au chef de l’État, a constitué l’entrée en matière vers cette mutation de la morphologie de la crise. Qui plus est, la démarche de Baabda s’est accompagnée de fuites médiatiques expliquant le contenu du communiqué, ce qui a jeté de l’huile sur le feu sur la scène politique, contribuant à l’explosion de la crise. Le bloc parlementaire du courant du Futur et les anciens présidents du Conseil ont fait paraître des communiqués selon lesquels le texte présidentiel portait atteinte aux prérogatives du Premier ministre désigné et outrepassait la Constitution et les dispositions de l’accord de Taëf.

    Certaines sources au sein du Courant patriotique libre (CPL) ont exprimé leurs craintes que ces réactions ne soient orchestrées par l’extérieur. En remettant sa formule de base à Michel Aoun lundi soir, Saad Hariri voulait rejeter la responsabilité du blocage sur le chef du CPL, Gebran Bassil, estiment ces sources. La mouture présentée par le Premier ministre désigné au chef de l’État octroie aux Forces libanaises quatre portefeuilles essentiels sur six sans ministère d’État. Deux ministères d’État ont été attribués au CPL et un au président de la République. La formule ne comprend pas de représentant des dix députés sunnites non haririens. Deux des trois ministres druzes sont attribués au Parti socialiste progressiste, le troisième étant médian, choisi en collaboration avec le président de la Chambre, Nabih Berry. Cependant, les autres forces druzes n’ont pas été prises en compte, ce qui octroie de facto un droit de « veto consensuel » au PSP. Enfin, la répartition des portefeuilles n’a pas pris en compte les résultats des législatives en termes de poids.

    Pour les sources proches du CPL, le président de la République a des prérogatives et un rôle à jouer, et il a veillé à collaborer avec le Premier ministre désigné. Aussi expriment-elles leur stupéfaction face aux réactions relatives aux prérogatives du président de la République, dans la mesure où la Constitution est claire concernant ces prérogatives. Lorsque le président Aoun a demandé au Premier ministre un délai de réflexion, c’était pour avoir plus de temps en vue de poursuivre les concertations. Ces sources critiquent la mouture de M. Hariri, exprimant la crainte que les réactions contre le communiqué du palais de Baabda puissent augurer d’une éventuelle démission de la part du Premier ministre désigné, ce qui voudrait dire que certains tentent, par le biais du processus de formation du nouveau cabinet, d’ouvrir un débat politique sur les prérogatives et l’accord de Taëf. D’ailleurs, les communiqués qui ont suivi ont tous été dans cette direction. Or les choses iraient plutôt vers un arrondissement des angles et l’introduction de certains amendements à la mouture de M. Hariri. Cependant, les réactions ont dépassé tout entendement, indiquent les sources du CPL, comme si le chef de l’État n’avait pas son mot à dire dans la formation du gouvernement.

    Du côté FL, l’on ne cache pas sa stupéfaction face à ce qui s’est produit. Pour ces sources, certains ont jugé que les concessions effectuées par les FL étaient dues à une position de faiblesse. Aussi ont-ils fait pression sur le Premier ministre désigné pour obtenir plus de concessions. C’est pourquoi les FL affirment retourner à leur demande initiale, en l’occurrence l’octroi de 5 ministres et d’un portefeuille régalien, ce qui est « un droit compte tenu de notre quote-part et des fameux critères… à moins que tout cela ne soit qu’une affaire de points de vue ». Pour ces sources, ce qui s’est produit n’est rien moins qu’un putsch et une tentative de marginaliser les FL pour les écarter du gouvernement. Un climat malsain qui règne depuis les lendemains du scrutin législatif, lorsque certains députés du bloc parlementaire du CPL avaient réclamé la formation d’un gouvernement de majorité pour évincer aussi bien les partisans de Samir Geagea que ceux de Walid Joumblatt, entre autres. Un plan clair qui est en train d’être mis en application par étapes. Selon les sources FL, tous les sujets controversés qui ont été évoqués durant le processus de formation du cabinet – normalisation des rapports avec le régime Assad, ouverture du débat sur la succession du président de la République, repositionnement stratégique du Liban en vertu des nouveaux rapports de force –, tout cela s’inscrivait dans ce sens, alors que les FL, le courant du Futur et d’autres militent pour un cabinet d’union nationale attaché au principe de la distanciation.

    Certaines parties ont-elles voulu réduire en cendres l’initiative Hariri, en rendant publique la mouture de gouvernement remise lundi au chef de l’État et que le Premier ministre désigné voulait garder secrète pour éviter les polémiques ?

    Quoi qu’il en soit, des sources politiques proches de la banlieue sud estiment que s’il n’y a pas de développement positif avant le départ de Saad Hariri pour La Haye, le 11 septembre, et de Michel Aoun en Belgique, le 12 septembre, la genèse du gouvernement est remise… à Noël prochain, en attendant les développements liés aux crises syrienne et irakienne et le sort des sanctions américaines contre l’Iran et le Hezbollah. La crise gouvernementale serait ainsi rien moins qu’un dossier pris en otage par l’axe syro-iranien pour exploitation dans le cadre des négociations sur la Syrie. Il faudra donc attendre la fin de la crise syrienne pour que la lumière soit enfin.

    OLJ

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