Le correspondant du Middle East Transparent (Shaffaf) à Washington donne une explication suivante sur le refus du New Yorker de publier l’article de Seymour Hersh sur l’assassinat de Ben Laden même si Seymour Hersh avait publié la majorité de ses précédentes enquêtes sur les pages du prestigieux hebdomadaire new-yorkais:
Une des raisons pour laquelle je pense que le New Yorker n’a pas publié l’article sur l’assassinat d’Oussama Ben Laden était qu’il n’a pas été approuvé par le département de vérification des faits (facts-checking department) du prestigieux journal.
Le New Yorker a un département de vérification des faits très stricte.
J’ai eu à traiter une fois avec le bureau de vérification des faits du New Yorker.
Mon ancien service avait donné à un écrivain certaines informations et quelques documents. En tant que directeur de la recherche, les gens du département de vérification des faits sont venus me voir pour que je les aide à vérifier les faits. Ce fut rigoureux et méticuleux… Je pense que l’article de Seymour Hersh qui semble être uniquement construit sur deux sources n’a pas été validé en raison d’un manque d’informations étayées.
Tout simplement, l’article n’a pas atteint le niveau de preuve requis par le magazine new-yorkais.
Les articles suivants sur le département de vérification des faits du New Yorker devraient rendre les choses plus limpides pour les lecteurs:
Checkpoints
Fact-checkers do it a tick at a time.
By John McPhee
The Art of Fact-Checking
By Hannah Goldfield
The New Yorker passed on Seymour Hersh’s Bin Laden story