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    Pétrole: vers une paix durable entre Mohammed ben Salmane et Vladimir Poutine?

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    By Antoine Izambard on 5 juin 2020 à la une

    Alors que les cours pétroliers remontent, la future réunion de l’Opep prévue samedi donnera des indications sur la viabilité de l’entente entre Moscou et Riyad après l’épreuve de force du mois de mars.

    Après le clash de mars et la paix d’avril-mai, le mois de juin confirmera-t-il la pacification des rapports entre la Russie et l’Arabie saoudite? Ce sera l’un des enjeux de la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue samedi. « Il y a toutes les raisons de penser que les deux pays vont continuer à s’attendre, observe un diplomate français présent dans le Golfe. Russes et Saoudiens ont aujourd’hui trop à perdre à se diviser, ils auraient du mal à encaisser un nouveau krach comme cela a été le cas en mars ».

    Les membres de l’Opep et leurs partenaires, dont la Russie, doivent en effet décider s’ils prolongent cet été la réduction de leur production aux niveaux convenus pour mai et juin afin de soutenir les cours durement affectés par la chute de la demande entraînée par la pandémie de Covid-19. Un total de 9,7 millions de barils par jour (mbj) sont retirés du marché depuis le 1er mai, selon l’accord Opep+ du 12 avril, mais ce volume doit être ramené à 7,7 mbj à compter du 1er juillet. La situation est en tout cas nettement plus enviable qu’il y a quelques semaines, notamment en avril lorsque le WTI américain s’était vendu à prix négatif et que le Brent européen était tombé sous les 20 dollars – il évoluait à 41 dollars vendredi 5 juin à 11 heures. Une remontée qui tient à la fin des périodes de confinement décidée dans plusieurs pays et qui est amplifiée depuis quelques jours par la confiance des marchés en une prolongation de l’accord Opep+.

    Moscou et Riyad subissent les effets de la crise

    La crise pétrolière est née le 7 mars, au lendemain du refus de la Russie de limiter à nouveau la production d’or noir. En décidant par réaction d’ouvrir totalement les vannes (augmentation de 9,7 à 13 millions de barils par jour du pétrole produit par Saudi Aramco et réduction des prix pour les clients), l’homme fort du royaume saoudien, Mohammed ben Salmane (« MBS »), a provoqué une baisse de 30% des cours, du jamais vu depuis 30 ans. Surtout, ce passage en force, qui visait à la fois à punir Moscou et à mater le pétrole de schiste américain, s’est retourné contre « MBS ». Car si l’or noir saoudien est le plus rentable du monde, et que la monarchie dispose des réserves pétrolières les plus conséquentes de la planète, son économie dépend à 70% des hydrocarbures.

    « Riyad a besoin d’un baril proche des 80 dollars pour équilibrer son budget« , juge Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI Asset Management. Or avec la stagnation des cours ces dernières années, le royaume wahhabite a vu son déficit budgétaire grimper en flèche – il a culminé à 44,7 milliards d’euros en 2019. « Les Saoudiens ont tapé du poing sur la table pour que les Russes rentrent dans le rang, appuie le diplomate précité. Mais ils n’avaient pas prévu que la crise due au coronavirus ferait plonger les cours si bas. Financièrement, ils ne peuvent plus se permettre de revivre cela. Quant aux Russes, même si avec un baril de 45 dollars ils équilibrent leur budget, ils ont été affectés, comme les autres pays, par la pandémie et ont besoin que l’argent rentre donc que l’accord Opep+ se prolonge ».

    Le pétrole de schiste mord la poussière

    En plus, un objectif convergent du couple russo-saoudien a été atteint. Le pétrole de schiste américain, dont l’explosion a permis aux États-Unis de devenir en 2017 le premier producteur mondial devant la Russie et l’Arabie saoudite, a en effet été la première grande victime de la crise printanière. Moins rentables que leurs rivaux, les « oilmen » américains ont vu leur endettement s’envoler. Selon UBS, ils vont aussi réduire leurs dépenses de 40% dans les semaines à venir. « Les conséquences vont être terribles, prévient Benjamin Louvet. Les pétroliers américains ont des assurances qui ne couvrent que 43% de leur production pour 2020 ». Symbole de ces difficultés : le grand pétrolier du Dakota, Whiting Petroleum, a annoncé rentrer en processus de faillite en raison du « sévère retournement du marché ».

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