Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Laure Stephan

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

      Recent
      17 mai 2025

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

      17 mai 2025

      Les bonnes affaires du président au Moyen-Orient

      16 mai 2025

      La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Les ÉTATS-UNIS coupent le robinet irakien aux pasdarans

    Les ÉTATS-UNIS coupent le robinet irakien aux pasdarans

    0
    By Georges Malbrunot on 11 janvier 2023 à la une
    L’INFORMATION, publiée dans la presse irakienne, est passée largement inaperçue. Elle est pourtant importante dans le contexte de la dégradation de la situation économique à Téhéran. « Des sanctions américaines sévères sont imminentes contre plus de quinze banques privées irakiennes », écrivait récemment le journal al-Mada à Bagdad. Elles viseraient, selon la publication, « des établissements affiliés à des partis politiques et soutenus par des personnalités bien connues ». Ces banques feraient passer en contrebande plus de 100 millions de dollars par semaine vers quatre pays voisins, dont l’Iran, mais aussi la Syrie, la Jordanie et la Turquie.

     

    Les États-Unis, qui menaçaient depuis plusieurs années de prendre de telles sanctions, sont décidés à couper le robinet irakien qui permettait aux gardiens de la révolution iranienne, placés sur la liste des organisations terroristes par Washington, de se financer à partir du voisin irakien, où Téhéran jouit d’un important réseau d’influences.

    Un diplomate irakien à Bagdad décrit le mécanisme : « La banque centrale irakienne vend chaque jour des dollars que des banques privées achètent avant de les transférer en Iran. Mais ces banques ne sont bien souvent que des vitrines des gardiens de la révolution. Ce n’est pas normal que des Irakiens acceptent de jouer le jeu iranien. Cela revient à travailler contre son propre pays, ils détruisent notre économie. »

    À Bagdad, l’impact s’est déjà fait sentir : le dollar s’est renchéri au détriment du dinar, la monnaie locale, plaçant des épargnants irakiens en position difficile. Mais face au régime iranien, qui réprime ses opposants et poursuit ses ambitions nucléaires, Washington paraît décidé à resserrer l’étau contre les tout-puissants gardiens de la révolution (pasdarans). « Cet argent venu d’Irak leur servait à financer une grande partie de leurs opérations extérieures en Syrie et au Liban notamment », confie une source informée dans le Golfe. La plupart des pays arabes ainsi que l’Europe et les États-Unis jugent déstabilisatrices ces opérations extérieures iraniennes. Désormais, les gardiens de la révolution, qui contrôlent une part importante de l’économie iranienne, devront puiser dans leurs propres caisses ou celles du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, dont ils dépendent.

    Remontée des cours du pétrole

    « Les Américains regardent toutes les transactions, une par une, pour s’assurer qu’il n’y a pas un Iranien qui, in fine, en bénéficie, explique la source dans le ­Golfe. Avant, lorsque la Trade Bank of Irak, la banque irako-américaine qui gère des fonds irakiens à New York depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, demandait par exemple 5 milliards de ­dollars, les Américains mettaient leur accord et renvoyaient les fonds dans les 24 heures à Bagdad. Il y a deux mois, la procédure a commencé à prendre quinze jours, puis trois semaines et maintenant, ils bloquent les transferts », ajoute cet expert.

    Outre les pasdarans, une autre partie de ces transferts venus d’Irak servait, selon lui, à alimenter la chambre de compensation du marché des changes à Téhéran. Ce manque à gagner a contribué à la chute du rial iranien, depuis quelques mois.

    Toujours selon cet expert, « le gouvernement iranien, qui n’a pas su réagir rapidement, a fait payer au gouverneur de la banque centrale cette erreur en le remplaçant. Il fallait une tête pour le public. Mais d’un autre côté, ajoute-t-il, les responsables iraniens se sont aperçus que ces pressions américaines et leur mauvaise gestion du problème avaient eu finalement un effet positif puisque les Iraniens sont désormais concentrés sur des sujets économiques et non plus sur la réclamation de davantage de liberté. »

    La pression américaine s’explique aussi par le fait qu’avec la remontée des cours du pétrole, principale source de revenus de Bagdad, l’Irak dispose d’importantes réserves financières, dont Washington compte surveiller la répartition. D’autant que le nouveau premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani, est considéré comme proche des groupes politiques ou paramilitaires qui entretiennent à Bagdad de bonnes relations avec l’Iran. C’était moins le cas de son prédécesseur, Mustapha al- Kazemi. Dans des confidences au Figaro en septembre, avant de quitter son poste, l’ancien premier ministre racontait comment il avait imposé au général iranien Esmaïl Qaani, le patron de la Force al-Qods, le bras armé des gardiens de la révolution hors de leurs frontières, de rentrer en Irak comme tout dignitaire étranger. C’est-à-dire en demandant un visa, et non plus en s’affranchissant de toutes les règles, comme le faisait son prédécesseur, Qassem Soleimani, qu’un drone américain a tué le 3 janvier 2020 peu après son arrivée à l’aéroport de ­Bagdad, ainsi que son adjoint irakien, Abou Mahdi al-Mohandes. Pas sûr que l’actuel chef du gouvernement irakien puisse tenir tête à ses voisins iraniens. G. M.

    Le Figaro
    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleIran : le pouvoir manie la carotte et le bâton face à la révolte
    Next Article Un « panzerkardinal » pétri d’humanisme intégral
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • The Pope and the Vatican: Divine Right or Male Monopoly? Elderly Men Excluding Women and Youth in the Name of Heaven 13 mai 2025 Rezgar Akrawi
    • Leo is America’s first pope. His worldview appears at odds with ‘America First.’ 10 mai 2025 POLITICO
    • Most U.S. Catholics Say They Want the Church To Be ‘More Inclusive’ 5 mai 2025 Pew
    • As Church awaits a Conclave, President Trump puts up picture of himself as next Pope 4 mai 2025 Charles Collins
    • ‘Papabile’ of the Day: Cardinal Pierbattista Pizzaballa 29 avril 2025 John L. Allen Jr.
    Flux Articles récents en arabe
    • الصفقات الجيدة للرئيس في الشرق الأوسط 17 mai 2025 جورج مالبرونو
    • الاستراتيجية الانفصالية لدولة الإمارات العربية المتحدة 16 mai 2025 جان ـ بيار فيليو
    • الصين تختبر قوتها العسكرية في المواجهة بين الهند وباكستان 16 mai 2025 هدى الحسيني
    • السفير السابق في دمشق، روبرت فورد: «الشرع هو الأداة الأفضل لأميركا ضد “داعش» 15 mai 2025 خاص بالشفاف
    • جنوب آسيا يخلط الأوراق مجددا 14 mai 2025 د. عبدالله المدني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    wpDiscuz
    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.