Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Michel Hajji Georgiou

      Ce que nous attendons de vous, Monsieur le Président

      Recent
      3 juillet 2025

      Ce que nous attendons de vous, Monsieur le Président

      1 juillet 2025

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»La rébellion kurde a repris les armes en Turquie

    La rébellion kurde a repris les armes en Turquie

    0
    By Sarah Akel on 1 octobre 2011 Non classé


    Par Laure Marchand

    Depuis l’été, elle multiplie les attaques contre les casernes et les policiers.

    Un grondement enfle derrière les nuages, jusqu’à devenir assourdissant. On entend toujours les F16 avant de les voir. Des vieillards, qui prennent le frais à l’ombre des remparts millénaires de Diyarbakir, la grande ville kurde de la Turquie, ont tous le même réflexe et lèvent la tête pour suivre la trajectoire des avions de combat dans le ciel. Une colère sourde se lit dans leur regard. Hier encore, l’armée turque a pilonné les camps de la guérilla kurde du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) installés dans les montagnes du nord de l’Irak. Les bombardements ont débuté mi-août et se sont intensifiés ces derniers jours.

    Après une période d’accalmie, la Turquie, incapable de mettre un terme à une guerre civile qui a fait plus de 45 000 morts depuis 1984, se trouve une nouvelle fois confrontée à son démon kurde. Le conflit connaît un regain de violence, alimenté par une reprise des attaques armées du PKK et une brutale répression du mouvement politique kurde par les autorités turques.

    Depuis la mi-juin, au moins 135 personnes ont été tuées en Turquie essentiellement lors d’affrontements conduits par le mouvement autonomiste. Dans le sud-est du pays, à majorité kurde, les rebelles multiplient les attaques contre des casernes, des policiers, des convois militaires sur les routes montagneuses. De plus en plus de civils font partie des victimes. Lundi soir, dans le centre-ville de Batman, une femme enceinte et sa fille ont été tuées au cours d’une fusillade. Samedi, six soldats et trois insurgés ont perdu la vie lors de l’assaut d’une gendarmerie dans la province de Siirt.

    Attentats et kidnappings
    La capitale, Ankara, n’est pas épargnée : la semaine dernière, l’explosion d’une voiture piégée, au cœur d’un quartier administratif, a fait trois morts. Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe radical que l’État accuse d’être une branche du PKK, a revendiqué l’attentat, assurant qu’il ne s’agissait que d’un «début» : «Les métropoles turques seront notre champ de bataille.» Et les représentants de l’État sont pris pour cible. Douze professeurs ont été enlevés ces derniers jours dans deux provinces du Sud-Est. Ces kidnappings rappellent les assassinats d’enseignants dans les années 1990.

    Dans le fief de Diyarbakir, l’engrenage militaire bénéficie d’une certaine bienveillance même si on déplore les victimes civiles. Signe d’une radicalisation des Kurdes de Turquie, estimés entre 11 et 15 millions. L’espoir né de «l’ouverture démocratique» lancée en 2009 par le gouvernement islamo-conservateur pour satisfaire les revendications de cette minorité n’est plus qu’un lointain et amer souvenir. En deux ans, plus de 3 000 représentants politiques kurdes ont été emprisonnés, accusés d’être membres d’une organisation terroriste. Vendredi dernier encore, 34 militants ont été arrêtés, dont trois maires d’importantes villes. À ce bilan, il faut ajouter les milliers d’anonymes derrière les barreaux. «Les prisons débordent», déclare Mehmet Kaya, qui dirige le Centre de recherches sociales du Tigre. Cet influent membre de la société civile kurde n’a jamais été un partisan de la lutte armée. Mais il dit ne plus avoir d’argument pour appeler le PKK au cessez-le-feu : «Il y a une radicalisation de la population même si les meurtres (commis par l’armée ou des groupes paramilitaires, NDLR) ont cessé. Car en voyant toutes ces détentions, les Kurdes se disent que la voie politique ne mène nulle part, y compris ceux qui condamnent les méthodes du PKK.»

    Vers 18 heures, la fraîcheur de la nuit approchante est propice aux sorties entre Diyarbakiriotes. Pourtant, des tables disposées autour d’une fontaine restent inoccupées. «Tout le monde craint des arrestations, même ceux qui n’ont pas d’activité politique, explique un serveur de ce café réputé proche de la formation nationaliste kurde, le Parti pour la paix et la démocratie (BDP). La peur et la colère montent de concert.»

    «Que peut-on attendre d’autre qu’une radicalisation de la part du PKK ? Il ne s’agit pas d’une organisation caritative, critique Sezgin Tanrikulu, ancien bâtonnier de Diyarbakir et député du parti kémaliste. Mais le gouvernement n’a aucune idée pour régler le problème, hormis l’approche sécuritaire.» Une intervention terrestre dans le Kurdistan irakien peut «être lancée à tout moment» selon le ministère des Affaires étrangères. Dimanche, en rentrant des États-Unis, où il a négocié la livraison de drones américains Predator pour frapper les camps en Irak, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que «les négociations étaient suspendues. La lutte durera jusqu’à ce que le PKK rende les armes». La presse turque a révélé que des pourparlers directs entre le MIT (les services de renseignements turcs) et les grands chefs du PKK avaient bien eu lieu ces derniers mois, en Norvège et en Belgique. Aujourd’hui, la fenêtre de discussion s’est refermée. Et le leader de la guérilla, Abdullah Öcalan, est isolé sur l’île-prison d’Imrali, où il purge une peine à perpétuité : ses avocats ne sont plus autorisés à lui rendre visite depuis le mois de juillet.

    Une timide issue apparaît pour sortir de l’impasse. Tandis que trois députés du BDP sont toujours en prison, les 32 autres ont décidé, mercredi, de retourner au parlement, qu’ils boycottaient depuis les législatives en juin.

    Le Figaro

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleZiad Takieddine, l’homme des secrets prend la parole
    Next Article Asef Chawkat ou comment s’en débarrasser ?

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • Why al-Sharaa’s success in Syria is good for Israel and the US 3 juillet 2025 Itai Melchior and Nir Boms
    • The Poisoned Chalice: President Trump’s Opportunity with Iran 27 juin 2025 General Kenneth F. McKenzie, Jr.
    • Post-Attack Assessment of the First 12 Days of Israeli and U.S. Strikes on Iranian Nuclear Facilities 26 juin 2025 ISIS
    • US ambiguity shouldn’t stop work on a two-state solution 25 juin 2025 David Schenker
    • The Political Economy of Reform in Lebanon and its Challenges 23 juin 2025 Khalil Youssef Beidas
    Flux Articles récents en arabe
    • الاستدعاءات في لبنان: عودة “الروح العضومية” 4 juillet 2025 عمر حرقوص
    • ماذا يجري في مرفأ بيروت؟ 4 juillet 2025 خاص بالشفاف
    • دراسة استطلاعية: أحمد الصراف الكاتب الأكثر قراءة وتأثيراً في الكويت 3 juillet 2025 الشفّاف
    • والدة قائد بـ”الحرس” قتلته إسرائيل: إبني شارك في “تفخيخ” احتفالات الحكم البهلوي 3 juillet 2025 شفاف- خاص
    • ملف كازينو لبنان: توقيف رئيس مجلس الإدارة رولان الخوري؟ 2 juillet 2025 المدن
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.