Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Opinions»La décision russe rebat les cartes au Liban…

    La décision russe rebat les cartes au Liban…

    0
    By Philippe Abi Akl on 16 mars 2016 Opinions

     

    La décision du président russe Vladimir Poutine de retirer le gros de ses troupes de Syrie a surpris à la fois l’Occident et le monde arabe. D’autant que son timing est curieux, au moment où les négociations de Genève entre le régime syrien et les factions de l’opposition sont lancées et où l’Arabie saoudite a annoncé la fin des manœuvres militaires appelées « Tonnerre du Nord » qui avaient regroupé des forces arabes et sunnites, dans le but de combattre le terrorisme.

     

    En même temps, la décision russe aura forcément des conséquences sur le terrain syrien. C’est pourquoi elle est scrutée à la loupe par les pays occidentaux et ceux de la région, notamment par l’Arabie saoudite et par l’Iran. Au Liban, les milieux du Hezbollah se montrent prudents sachant que cette formation a envoyé de nombreux combattants en Syrie.
    Pour certains milieux diplomatiques, la décision russe serait une manœuvre visant à montrer que Vladimir Poutine est le chantre de la paix, puisqu’à travers cette décision, il peut exercer des pressions sur le régime syrien pour le pousser à faire plus de concessions dans les négociations en cours. La Russie peut bien se permettre une telle initiative puisque c’est grâce à elle que le régime syrien est encore en place et a même repris l’initiative sur le terrain dans certaines régions de Syrie. Il faut toutefois préciser que le retrait des troupes de Syrie ne couvre pas la base maritime de Tartous et aérienne de Hamimim. C’est la raison pour laquelle des milieux diplomatiques occidentaux considèrent la décision de Poutine comme une initiative de pure forme, une sorte de lifting qui ne porte pas sur le fond. Cette opération a pour objectif d’embellir l’image de Poutine ternie par les campagnes de critiques lancées contre lui suite à son intervention militaire en Syrie.
    Sur un autre plan, cette décision russe est aussi un message au président syrien Bachar el-Assad qui précise que l’intervention militaire russe était destinée à empêcher la chute du régime syrien, et non à entreprendre « la reconquête » de la Syrie. C’est donc désormais au régime syrien, renforcé par l’intervention russe, de se lancer dans le processus de négociation pour trouver une solution pacifique au conflit. Ce message est clair et il est en contradiction avec celui délivré par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, qui, au cours de sa dernière conférence de presse, a catégoriquement exclu de discuter à Genève du sort du président Assad, une question qualifiée de « ligne rouge ».
    Par cette décision, M. Poutine calme aussi les pays arabes qui n’avaient pas caché leur colère face à l’intervention militaire russe en Syrie. Enfin, il s’agit aussi d’un message clair à toutes les parties concernées de donner une véritable chance aux négociations et de transformer le cessez-le-feu en véritable trêve. Surtout que l’émissaire de l’Onu en Syrie a récemment annoncé que si le cessez-le-feu s’effondre, le dossier syrien sera transmis au Conseil de sécurité qui prendra alors les décisions nécessaires.
    Sur un plan purement politique, des sources arabes installées à Paris révèlent que cette décision russe vise à permettre à la Russie de participer réellement à l’élaboration de l’accord final sur la Syrie, à la place de l’Iran. Les Russes veulent donc être les partenaires des États-Unis dans la solution. Ces mêmes sources estiment que la décision de Vladimir Poutine est un message des Russes à l’égard de l’Europe pour lui montrer qu’ils sont avec les négociations de paix et que leur intervention militaire en Syrie vise à contenir le conflit et à l’empêcher de déborder, ce qui aurait été néfaste pour l’Europe avec un surplus d’afflux de réfugiés. En dépit de ces interprétations, certains milieux croient que la décision russe est aussi une volonté de ne pas s’enliser dans les sables mouvants syriens.
    Sur le plan libanais, la décision russe ne peut qu’avoir des conséquences que nul ne peut encore déterminer avec précision. Ayant été contraint de mettre un bémol à ses activités en Syrie à cause de l’intervention militaire russe, l’Iran pourrait décider de vouloir remplir le vide ainsi laissé. Mais en même temps, les combattants du Hezbollah pourraient être amenés à se retirer de Syrie si la trêve se consolide. De plus, si la décision russe n’a pas été coordonnée avec le régime syrien, celui-ci avec l’aide du Hezbollah pourrait recourir à la violence pour montrer que le terrorisme sévit toujours. Le Hezbollah pourrait-il se lancer dans une nouvelle aventure au Sud pour mélanger les cartes et créer de nouveaux rapports de forces au moment où les États-Unis vont se concentrer sur leur élection présidentielle ?
    Autant de questions auxquelles il n’y a pas encore de réponse claire. Mais la crainte d’utiliser le Liban comme carte de pression sur les développements régionaux existe bel et bien. C’est pour cette raison que la communauté internationale, France en tête, met la pression sur les parties libanaises pour l’élection d’un nouveau président, qui serait « centriste », après l’échec des tentatives pour élire un président issu des rangs du 8 Mars.
    Selon un diplomate occidental à Beyrouth, les développements en Syrie et la décision russe ont modifié les rapports de forces au Liban et retiré leurs chances aux deux candidats du 8 Mars, Michel Aoun et Sleiman Frangié. Il est donc urgent pour le Liban d’élire au plus vite un président centriste, pour préserver la sécurité et permettre à l’armée de lutter efficacement contre le terrorisme.

    L’Orient Le Jour

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleSyrie : comment la CIA a négligé les renseignements fournis par les rebelles sur la montée des djihadistes
    Next Article La FIFA se pose en « victime » de la corruption et réclame 38 millions de dollars
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Brig. « Yossi »  Kuperwasser: We are promoting a new order! Saudis, Lebanon and Syria can join! 15 juin 2025 Shaffaf Exclusive
    • Don Corleone’s Succession: A Godfather Remake. 15 juin 2025 Zouzou Cash
    • Hezbollah Faces Constraints Preventing It, For Now, From Joining the War  14 juin 2025 Orna Mizrahi
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    • New Syria in the Making: Challenges and Opportunities for Israel 9 juin 2025 Nir Boms and Stéphane Cohen
    Flux Articles récents en arabe
    • (بالفيديو): رسالة رضا بهلوي إلى الأمة الإيرانية: النظام ينهار.. تكفي انتفاضة شعبية لإنهاء هذا الكابوس إلى الأبد 17 juin 2025 شفاف- خاص
    • “أضربوهم يا إسرائيل”! 17 juin 2025 منصور هايل
    • صديقي عباس.. والصراع الإيراني – الإسرائيلي 17 juin 2025 أحمد الصرّاف
    • بينهم شيرين عبادي ونرجس محمدي، مثقفون إيرانيون: “نطالب بالوقف الفوري لتخصيب اليورانيوم من قبل الجمهورية الإسلامية ووقف الحرب” 16 juin 2025 خاص بالشفاف
    • قبل إيران.. “بيبي” ربح المواجهة مع ترامب! 16 juin 2025 خيرالله خيرالله
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz