Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Efforts accrus de Berry pour contenir le clash sectaire

    Efforts accrus de Berry pour contenir le clash sectaire

    0
    By Philippe Abi Akl on 1 mars 2016 Actualités

    De Bruxelles, le président de la Chambre, Nabih Berry, a souligné la semaine dernière la nécessité de préserver les filets de sécurité suivants, qui sont, pour lui, une digue qui empêche le tsunami de violence de gagner à son tour le Liban : le cabinet Salam, la table de dialogue national, ainsi que les pourparlers entre le courant du Futur et le Hezbollah. Cet appel intervient à l’heure où le Hezbollah est la cible d’une campagne régionale et internationale qui vise à assécher ses sources de revenus illégales et à modérer ses ardeurs afin qu’il cesse ses ingérences, notamment militaires, dans les affaires intérieures d’autres pays.

    À l’ombre des développements régionaux, Nabih Berry reste attaché au dialogue et à la stabilité, surtout après les sanctions des pays du Golfe contre le Liban en réponse à la campagne hostile du Hezbollah contre l’Arabie saoudite. Aussi a-t-il dépêché aux États-Unis une délégation parlementaire pour expliquer la position du Liban et mettre l’accent sur la coopération entre les deux pays aux deux plans économique et militaire, surtout après les sanctions prises à l’unanimité par le Congrès US contre les sociétés et les personnes situées à l’étranger qui sont dans l’entourage du parti chiite. Les responsables américains ont été clairs : ces mesures ne visent pas le hinterland libanais ou les banques. « Si seulement les autorités politiques coopéraient comme les banques… » n’a d’ailleurs pas manqué de préciser un responsable au Trésor US, rendant par là même un hommage au secteur bancaire et au gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé.
    (Lire aussi : Appel commun de Berry et de Hariri à étouffer la discorde sectaire)

    Nabih Berry réclame également la formation d’une délégation parlementaire qui réunirait toutes les composantes politiques et se rendrait en Arabie saoudite et dans les pays du Golfe pour exposer la position du Liban et demander aux responsables de réviser leur décision, notamment en ce qui concerne la suspension du don à l’armée et aux forces de sécurité. La troupe ne saurait faire les frais d’une querelle politique, mais devrait au contraire en être tenue à l’écart, spécialement dans le cadre de sa lutte actuelle contre le terrorisme aux frontières.

    Pour le président de la Chambre, l’effondrement de l’un des trois filets de sécurité précités entraînerait aussitôt la chute des deux autres et, avec, de la stabilité, le Liban plongeant alors dans les flammes de la discorde sectaire. Or jusqu’à preuve du contraire, nul ne souhaite l’apocalypse. L’incident du samedi soir – les protestations de partisans du Hezbollah dans la rue contre un sketch satirique diffusé par la MBC – a été rapidement circonscrit par l’armée, en dépit des slogans et des provocations sectaires des manifestants. Les réseaux sociaux, qui cristallisent désormais des haines ancestrales ressurgies du fond de la mémoire, se sont enflammés, les internautes réclamant la partition, en raison de l’impossibilité de vivre avec « l’autre », au-dessus de la loi, intouchable. Depuis samedi, les rumeurs vont bon train concernant la possibilité d’un nouveau coup de force des « blousons noirs » du Hezbollah dans la rue, à l’heure où la rue sunnite a atteint un degré avancé dans son ras-le-bol face aux pratiques hégémoniques du parti pro-iranien. Samedi, les partisans du Hezbollah s’étaient d’ailleurs rassemblés devant l’ambassade d’Arabie pour lancer des slogans insultants à l’égard des responsables saoudiens et de symboles religieux sunnites. Pour l’heure, le volcan ne s’est pas réveillé, mais beaucoup est fait pour sortir les vieux démons communautaires de leur sommeil profond.
    (Lire aussi : Fadlallah : Pour étouffer la discorde dans l’œuf, il faut contrôler la rue et modérer les discours)

    Si Nabih Berry craint tellement pour la stabilité, c’est qu’il entend empêcher que le Liban ne serve de boîte aux lettres dans le cadre du bras de fer régional et international actuel, notamment après le gel des hostilités en Syrie, qui doit ouvrir la voie, en principe, à une solution parrainée par Washington et Moscou.
    La rencontre, hier soir, entre Nabih Berry et Saad Hariri ainsi que la scène place de l’Étoile devraient définir la nature de l’étape qui commence. Les actes visant à « contenir » le Hezbollah (les sanctions US, la plainte déposée au Yémen contre le parti chiite, les mesures des pays du Golfe, sans compter d’autres actions qui pourraient être entreprises par ces derniers au Conseil de sécurité, ainsi que les retombées que pourrait avoir la victoire des réformateurs en Iran sur le Hezb) se multiplient, à l’heure où les combattants chiites pourraient être contraints de regagner le Liban, après le cessez-le-feu négocié par la Russie et les États-Unis sans se concerter avec l’Iran. Mais ils rentreraient bredouilles, dans la mesure où Bachar el-Assad n’aurait pas de rôle à jouer dans la prochaine étape.

    C’est pourquoi le président de la Chambre est tellement attaché au dialogue national et bilatéral avec le courant du Futur. Selon lui, il convient de décrisper la tension chiito-sunnite et irano-arabe, à partir de Beyrouth, d’autant que nombre d’experts s’accordent à dire que l’Iran de demain, qui ne sera plus celle des radicaux et des pasdaran, doit impérativement trouver des solutions régionales avec le monde arabe, sous le parrainage notamment de la France et des États-Unis. Dans ce cadre, l’adjoint du chef de la diplomatie iranienne, Hussein Amir Abdellahiane, aurait entrepris des concertations durant le week-end à Paris avant les pourparlers que le directeur de la section Proche-Orient-Afrique au Quai d’Orsay, Gérard Bonnafond, doit entreprendre à Téhéran et à Riyad pour mener à bien l’échéance présidentielle.

    Face à cette gamme de développements, que fera le Hezbollah ? Quoi qu’il en soit, la première victime d’un tour de vis supplémentaire de sa part, doublé peut-être d’une manifestation de force sur le terrain, serait sans aucun doute l’initiative Berry.

    L’Orient Le Jour

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleL’empire industriel des Hariri vacille en Arabie saoudite
    Next Article Un virage stratégique de l’Arabie ?
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    • New Syria in the Making: Challenges and Opportunities for Israel 9 juin 2025 Nir Boms and Stéphane Cohen
    • Indonesia is more important than ever: Australia must nurture the relationship 6 juin 2025 Greta Nabbs-Keller
    • A Conversation with Syrian Leader: Journey Beyond the Ruins 4 juin 2025 Jonathan Bass
    • Beirut and Damascus Remain Divided 31 mai 2025 Mohamad Fawaz
    Flux Articles récents en arabe
    • طه حسين وفرقة «شحرور الوادي» 12 juin 2025 د. عبدالله المدني
    • من ذكريات الجيل الكبير 11 juin 2025 أحمد الصرّاف
    • أين رفات حافظ الأسد: وجيه من عائلة علوية كبيرة نَقَلَهُ لِتحاشي صِدام عَلوي ـ سُنّي جديد؟ 11 juin 2025 بيار عقل
    • الباحث عادل بخوان: “العراق في طور التفكك.. ومِثلُهُ لبنان وربما سوريا! 9 juin 2025 خاص بالشفاف
    • جوازات سفر فنزويلية لقادة “حزب الله” الفارّين من غضب نتنياهو! 9 juin 2025 المركزية
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz