Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Clément Fayol

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      Recent
      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Des élections pour rien ?

    Des élections pour rien ?

    0
    By Antoine Courban on 14 mai 2018 Actualités

    A entendre les responsables des principales forces politiques, tout le monde pavoise bruyamment pour célébrer la victoire électorale de son camp politico-confessionnel. Est-ce à dire que la nouvelle loi électorale soit parvenue à renouveler l’establishment politique ?

    Ceci se vérifie certes dans quelques cas mais qui ne changent pas vraiment la donne. L’impression qu’on tire est que l’Etat libanais, comme régulateur central de la vie politique, n’a pas été renforcé par ce scrutin. Les élections ont montré, a posteriori, le caractère fallacieux des prétextes avancés pour justifier la prorogation du mandat de la Chambre des Députés. Le Liban est en mesure d’organiser à n’importe quel moment un scrutin électoral, en un seul jour sur l’ensemble de son territoire. Le nouveau mode de scrutin ne semble pas avoir posé de gros soucis à l’électeur moyen. C’est le décompte des voix et la répartition des sièges, selon les règles de la proportionnelle adoptée, qui demeurent problématiques.

    Dès lors, comment se présente le bilan politique de ces « noces de la démocratie », pour reprendre le slogan tant répété. Le moins qu’on puisse dire, est qu’il serait abusif d’y chercher un progrès quelconque. Tous les cris de victoire clament le triomphe du clanisme confessionnel. Le binôme chiite Hezbollah-Amal confirme son emprise incontestée sur la communauté chiite ainsi que son hégémonie sur l’ensemble de la vie publique, grâce à son arsenal illégal et son esprit milicien.

    Le Mouvement du Futur (Mustaqbal), parti du premier ministre Saad Hariri, demeure le pôle principal de la communauté sunnite. Malheureusement, c’est son rôle national qui semble remis en cause. Est-il encore porteur du projet « Liban-Message » incarné par Rafic Hariri et les Accords de Taëf ? Ce parti a tant été harcelé qu’il est obligé aujourd’hui à ne plus être qu’un simple leadership sunnite, rôle que lui contestent d’autres forces sunnites qui demeurent des fidèles inconditionnels du régime de Damas et qui font un retour au Parlement libanais en compagnie d’autres figures non-musulmanes pro-syriennes.

    Walid Joumblatt, quant à lui, parvient à préserver sa figure de premier chef de la communauté druze mais également son image de marque comme leader national.

    En milieu chrétien, ce scrutin parvient à rééquilibrer les forces au sein du duopole formé des Forces Libanaises (FL) de Samir Geagea et du Courant Patriotique Libre (CPL) du président Michel Aoun et de son gendre Gebran Bassil. Alors que le CPL maintient ses positions, les FL font une percée spectaculaire en doublant leurs effectifs parlementaires. Ceci annonce sans doute de fortes luttes de rivalité. Quant aux autres forces politiques, leurs positions respectives demeurent quelque peu stables.

    Dès lors, on pose la question : Mais qu’a donc produit ce scrutin ? La réponse est désarmante de simplicité. Le scrutin a confirmé la situation anormale qui prévalait avant, celle du délitement avancé de l’Etat libanais et de l’effacement quasi total de son rôle politique de régulateur central. La fonction présidentielle elle-même n’échappe pas à cet affligeant constat. Le Président de la République est le premier des maronites et des chrétiens, le Premier Ministre le premier des sunnites, le Président de la Chambre, le premier des chiites. On chercherait en vain un peuple libanais unifié dans cette triade : Chiite-Sunnite-Chrétiens sans oublier le quatrième mousquetaire, les Druzes. Mais où est donc passé l’Etat qui cimente toutes ces composantes ?

    C’est Samir Geagea qui a le mieux décrit cette situation en proclamant que la priorité actuelle doit privilégier les services : routes, déchets, communications etc. Selon cette logique, il vaut mieux sans doute cohabiter de manière provisoire avec l’Etat-dans-l’Etat qu’est le Hezbollah, en attendant des jours meilleurs.

    Hélas, les choses sont ainsi depuis 1968. La souveraineté libanaise demeure otage d’intérêts stratégiques hors-frontières. C’est précisément cela la « guerre des autres et pour les autres » de feu Ghassan Tueni.

    acourban@gmail.com

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLa vision juste de Samir Frangié
    Next Article God Save the Queen …
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Local Spies with Lethal Gear: How Israel and Ukraine Reinvented Covert Action 12 décembre 2025 The Wall Street Journal
    • Who Is Using the Hawala System in Lebanon — and Why It’s Growing 10 décembre 2025 Samara Azzi
    • Lebanon ‘Draft Gap Law’: Either we lose together.. or we lose everything! 9 décembre 2025 Jamil Naccache
    • A meeting of two logics as Holguin strives to clear the way to a 5+1 9 décembre 2025 Yusuf Kanli
    • State Capture in the prism of the Lebanese petroleum cartel 7 décembre 2025 Walid Sinno
    Flux Articles récents en arabe
    • خاص-من منفاهما في روسيا: اللواء كمال حسن ورامي مخلوف يخططان لانتفاضتين 10 décembre 2025 رويترز
    • كيف خدمت السياسة النقدية كارتل النفط في الاستيلاء على لبنان 10 décembre 2025 وليد سنّو
    • مخيمات منطقة “صيدا” بين محاولات “حماس” لإمساكها وتراجع دور منظمة التحرير 10 décembre 2025 خاص بالشفاف
    • صيدا: معالجة “المخالفات” والانتخابات النيابية القادمة! 9 décembre 2025 وفيق هواري
    • في قلب باريس، آلة “الكاش” الغامضة لنخبة لبنانية 8 décembre 2025 كليمان فايول
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz