Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Clément Fayol

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      Recent
      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»François et Cyrille, unis pour les chrétiens d’Orient

    François et Cyrille, unis pour les chrétiens d’Orient

    0
    By Le Monde on 13 février 2016 Actualités

      Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante) et Cécile Chambraud

     

    Pour une fois, le qualificatif « historique » semble approprié : près de mille ans après le grand schisme entre Rome et Constantinople qui a coupé la chrétienté en deux, en 1054, le chef de l’Eglise catholique a rencontré le patriarche russe, à la tête de la plus importante des Eglises orthodoxes, en terrain neutre, dans une salle de l’aéroport de La Havane, à Cuba, vendredi 12 février. « Enfin, nous nous voyons ! », a lancé le pape François à Cyrille. « Oui, les choses sont beaucoup plus faciles maintenant », lui a répondu le patriarche russe, arrivé la veille pour une visite dans l’île. Puis les deux dignitaires se sont entretenus comme prévu pendant deux heures.

    A l’issue de leur conversation, en présence du président cubain Raul Castro, ils ont signé une déclaration commune préparée pendant des mois. Celle-ci comporte un appel pressant endéfense des chrétiens d’Orient, dont le sort actuel a été l’un des facteurs qui a poussé au rapprochement les chefs de ces deux Eglises chrétiennes qui se sont si longtemps tourné le dos.« Nous appelons la communauté internationale à des actions urgentes pour empêcher que se poursuive l’éviction des chrétiens du Proche-Orient » et à « mettre fin au terrorisme à l’aided’actions communes, conjointes et coordonnées ».

    Lire aussi : Cyrille, un patriarche féru de politique étrangère

    Le patriarche de Moscou, qui a pleinement soutenu l’intervention militaire russe en Syrie, n’a de cesse de mettre en avant « le génocide des chrétiens au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et centrale » et « dans de telles conditions, tout le monde comprend qu’il faut se soutenir les uns les autres ». De son côté, François est convaincu que se concilier avec Moscou est indispensable pour pouvoir peser sur le cours des événements au Proche-Orient. « La Russie peut donner beaucoup » pour la paix, a récemment déclaré le pape. François a du reste reçu deux fois le président russe, Vladimir Poutine, depuis le début de son pontificat.

    « Rome a fait des pas positifs »

    Bien qu’entretenant des relations étroites avec Vladimir Poutine, le patriarcat nie toute ingérence « politique » dans la décision de rencontrer le pape. « Cela n’a rien à voir avec la politique. C’est un signal clair pour que le monde comprenne que nos Eglises ont un point de vue commun » sur le sort des chrétiens.

    Encore fallait-il surmonter les séquelles du passé. A Rome comme à Moscou, cette rencontre est vue comme « le résultat d’un travail de vingt ans ». La précédente tentative de rapprochement, en 1997, avait tourné court à l’initiative des orthodoxes russes, qui voyaient en Jean Paul II un pape animé d’un dessein « politique » envers les pays de l’ancien bloc soviétique et favorisant le prosélytisme dans ces nouveaux Etats surgis après la chute de l’URSS. La situation, en Ukraine, avait alors été particulièrement tendue et Jean Paul II n’avait pas contribué, de leur point de vue, à apaiser les tensions.

    Au patriarcat de Moscou – dont un tiers des paroisses est en Ukraine –, on considère que, cette fois, « Rome a fait des pas positifs ». De fait, François s’est abstenu, depuis le début de la crise ukrainienne, de critiquer Moscou et de faire un abcès de fixation de la situation de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, héritage du retour vers Rome d’une partie des orthodoxes à la fin du XVIe siècle, qui a pris aujourd’hui le parti de Kiev.

    « Pas concurrents, mais frères »

    Les deux chefs religieux abordent franchement cette question dans leur déclaration commune. « Orthodoxes et gréco-catholiques ont besoin de se réconcilier et de trouver des formes de coexistence mutuellement acceptables, y écrivent-ils. Nous appelons nos Eglises en Ukraine à travailler pour atteindre la concorde sociale, à s’abstenir de participer à la confrontation et à ne pas soutenir un développement ultérieur du conflit. » « Nous ne sommes pas concurrents, mais frères, affirment-ils encore. Il ne peut donc être question d’utiliser des moyens indus pourpousser des croyants à passer d’une Eglise à une autre. »

    « Loin des vieilles querelles de l’Ancien Monde », comme le dit leur déclaration commune, Cyrille venant à Cuba, François le non-Européen allant au Mexique, ils ont ainsi pu se rencontrer etespérer que cela favorise le « rétablissement de cette unité voulue par Dieu ».

    Le texte ne néglige pas les questions morales de l’Europe, au cœur des préoccupations du patriarcat de Moscou. Le concile des évêques orthodoxes russes, réuni en amont de cette rencontre, a débattu de l’avortement, considéré comme « un problème sérieux, le plus important en Russie ». Le texte s’en fait l’écho. Il prend la défense de la famille et du mariage. Il insiste sur le« respect du droit inaliénable à la vie », allusion aux avortements et au « développement de la prétendue euthanasie ». Il enjoint aussi l’Europe « de rester fidèle à ses racines chrétiennes » et demande aux chrétiens des deux bords de « s’unir » pour « que l’Europe conserve son âme formée par deux mille ans de tradition chrétienne ».

      Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
    • Correspondante à Moscou Suivre Aller sur la page de ce journaliste Suivre ce journaliste sur twitter
    •  Cécile ChambraudJournaliste au Monde

    LE MONDE  

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleFIFA : l’ex-numéro 2 Jérôme Valcke suspendu douze ans
    Next Article La misère sexuelle du monde arabe
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    • France promotes Alfred Dreyfus, 130 years after wrongfully convicting him of treason 24 novembre 2025 AFP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz