Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Jack Keilo

      Du Liban indépendant et de son « héritage syrien » (avec nouvelles cartes)

      Recent
      8 juillet 2025

      Du Liban indépendant et de son « héritage syrien » (avec nouvelles cartes)

      5 juillet 2025

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      3 juillet 2025

      Ce que nous attendons de vous, Monsieur le Président

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Les Berbères d’Afrique du Nord, une population autochtone qui réclame plus de droits

    Les Berbères d’Afrique du Nord, une population autochtone qui réclame plus de droits

    0
    By AFP on 16 décembre 2020 à la une

    Au Maroc, en Algérie, en Libye et en Tunisie, les Imazighen revendiquent une plus large reconnaissance identitaire et culturelle.

     

    Outre la petite communauté de Siwa, dans l’extrême ouest de l’Egypte, les Berbères se retrouvent dans leur écrasante majorité au Maghreb – Maroc, Algérie, Tunisie et Libye –, où ces populations autochtones revendiquent une plus large reconnaissance identitaire et culturelle.

    Les Berbères, dont la présence est antérieure à l’arabisation et à l’islamisation, se nomment eux-mêmes « Imazighen », pluriel d’« Amazigh », qui signifie « homme libre » dans leur langue, le tamazight. Voici un tour d’horizon.

    Maroc

    Au Maroc, pays du Maghreb qui compte le plus de Berbères, de nombreuses voix réclament davantage de droits, comme rendre férié le Nouvel An amazigh (Yennayer), chaque 13 janvier. D’après un recensement de 2014, plus d’un quart (26,7 %) des 35 millions de Marocains utilisent l’un des trois principaux dialectes berbères du pays (le tarifit, le tamazight et le tachelit).

    Aussi, pour plaider leur cause, les militants s’appuient sur la reconnaissance par la Constitution de 2011 de leur langue comme idiome officiel au côté de l’arabe. Il aura toutefois fallu attendre 2019 pour que la loi organique soit adoptée. D’après ce texte, elle sera utilisée dans les documents administratifs et son enseignement progressivement généralisé d’ici à quinze ans.

    En attendant, l’une des conséquences les plus notables a été l’apparition de l’alphabet tifinagh sur les bâtiments publics, en plus de l’arabe et du français. Depuis 2010, une chaîne de la télévision publique marocaine, Tamazight TV, est en outre consacrée à la promotion de la culture amazighe.

    L’administration continue en revanche de refuser sporadiquement d’inscrire des prénoms berbères dans les registres de l’Etat civil. Le drapeau amazigh constitue un marqueur fort lors des manifestations dans les régions berbérophones, comme le Rif (nord).

    Algérie

    Le pays compte quelque 10 millions de berbérophones, soit environ un quart de la population. Majoritairement concentrés en Kabylie (est d’Alger), les Berbères sont aussi présents dans le centre, l’est et le grand sud. Comme au Maroc voisin, ils luttent de longue date sur des revendications identitaires, longtemps niées par l’Etat qui s’est construit autour de l’arabité.

    Après quelques avancées – reconnaissance du tamazight comme deuxième langue officielle en 2016, Nouvel An berbère décrété jour férié en 2018 –, ils ont été en 2019 l’une des cibles de la répression contre le mouvement anti régime Hirak. Plusieurs dizaines de manifestants ont été condamnés à de la prison pour avoir brandi le drapeau amazigh, banni des cortèges par l’armée.

    Libye

    Persécutés sous Mouammar Kadhafi qui niait leur existence, les Amazighs réclament le « droit » à l’officialisation de leur langue, au même titre que l’arabe, et à une représentation équitable au Parlement. Ils représentent environ 10 % de la population et vivent notamment dans les montagnes à l’ouest de Tripoli ou dans le sud désertique.

    Depuis la chute de Kadhafi en 2011, leurs revendications sont de plus en plus pressantes. Le drapeau amazigh flotte sur les bâtiments publics au côté du drapeau libyen, et souvent seul dans leurs régions d’origine.

    Des manuels scolaires en langue amazighe ont vu le jour, même s’ils ne sont pas homologués par le ministère de l’éducation du GNA gouvernement internationalement reconnu).

    Dans un projet de Constitution entériné au Parlement mais resté sans suite à ce jour, les langues parlées par les différentes communautés, le tamazight notamment, sont reconnues comme faisant partie du patrimoine libyen. Mais l’arabe reste seule langue officielle.

    Tunisie

    En Tunisie, le poids démographique des Amazighs est méconnu, les statistiques par ethnie ou langue étant interdites. Outre les zones du sud, la majorité réside à Tunis. Les Berbères dénoncent un déni de leurs spécificités culturelles de la part d’un Etat qui s’identifie dans sa Constitution comme étant de langue arabe et de religion musulmane.

    Selon le président de l’Association tunisienne de la culture amazigh (ATCA), Jalloul Ghaki, si 50 % des Tunisiens ont une origine berbère, moins d’un pour cent parle le dialecte (chelha). La majorité des militants souhaitent « des réformes à petits pas », afin que « le peuple tunisien reconnaisse la culture amazighe comme une part de l’identité tunisienne ».

    Depuis la révolution de 2011, les médias et la société civile se montrent plus ouverts. Le ministre des droits de l’homme avait marqué Yennayer en 2017 en souhaitant une bonne année à ses concitoyens berbères.

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleSéparatisme : Pour que la France ne devienne pas le Liban
    Next Article Bachar el-Assad a sauvé son pouvoir, mais règne sur un champ de ruines
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • US envoy Barrack should stick to the script 16 juillet 2025 Hussain Abdul-Hussain
    • Iran’s president accused of coup plans as post-war rift widens 15 juillet 2025 Iran International
    • Who Is Behind Trump’s Links to Arab Princes? A Billionaire Friend 13 juillet 2025 NYT
    • Facts and Myths in the Lebanese Financial Crisis 9 juillet 2025 Saad Azhari
    • A New Palestinian Offer for Peace With Israel 6 juillet 2025 The Wall Street Journal
    Flux Articles récents en arabe
    • أفغانستان ودبلوماسية «السكك الحديدية» 17 juillet 2025 هدى الحسيني
    • رقابة وسيطرة ناعمة، عبر الذكاء الاصطناعي كأداة قمع سياسي متدرج وعميق، في خدمة هيمنة الرأسمالية المعاصرة! 17 juillet 2025 رزكار عقراوي
    • التّحدّي الدّاخليّ أهمّ من السّلام السّوريّ – الإسرائيليّ 16 juillet 2025 خيرالله خيرالله
    • برلمانيون يتهمون بزشكيان بالتخطيط للانقلاب على خامنئي 16 juillet 2025 إيران إنترناشينال
    • واشنطن طوت صفحة التقسيم: سوريا دولة مركزية بقيادة “الشرع” 16 juillet 2025 كمال ريشا
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz