Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»En Algérie, la ministre de l’Éducation veut introduire l’arabe dialectal à l’école
    Cours de Coran dans une école coranique de Ghardaia en décembre 2008

    En Algérie, la ministre de l’Éducation veut introduire l’arabe dialectal à l’école

    0
    By AFP on 2 août 2015 Actualités

    Nouria Bengebrit, ministre de l’Éducation nationale de l’Algérie, veut favoriser une adaptation progressive à l’arabe classique, que peu d’enfants parlent chez eux. Mais les conservateurs et les oulémas y voient une atteinte à la langue du Coran.
    La volonté d’introduire une dose d’arabe dialectal dans l’enseignement scolaire en Algérie, sur une recommandation récente d’experts, a déclenché une révolte des puristes et des conservateurs contre la ministre de l’Éducation nationale Nouria Benghebrit.
    « Violation de la Constitution », « atteinte à l’unité nationale », « trahison du serment des martyrs » de la guerre d’indépendance : ce qui était censé être une affaire pédagogique a pris une tournure politique et idéologique.
    Des partis politiques, des associations et des dignitaires religieux ont fait bloc contre la recommandation exprimée cette semaine lors d’une conférence nationale sur l’évaluation de l’école, sans être adoptée officiellement.
    Les islamistes réclament la démission de la ministre
    Des députés de la coalition islamiste Alliance Verte ont réclamé le départ immédiat de Nouria Bengebrit, nommée en mai 2014 dans le gouvernement d’Abdelmalek Sellal.
    Depuis, cette sociologue diplômée de l’université de Paris V, fait face à une franche hostilité des conservateurs, qui ont souvent contrôlé le secteur de l’éducation et qui lui reprochent de supposés penchants francophiles.
    En Algérie, où l’identité nationale est composée selon la Constitution par l’islamité, l’arabité et la berbérité, la question linguistique a toujours fait l’objet de vifs débats. Si le statut officiel de la langue arabe fait consensus, la place du tamazight (berbère), reconnue comme langue nationale depuis 2002, et du français, langue de l’enseignement scientifique et des affaires, héritée de l’ancienne puissance coloniale, soulève des polémiques sans fin.
    Les conservateurs ont peu de considération pour l’arabe dialectal
    Le pays avait même adopté une loi généralisant l’emploi de la langue arabe dans toutes les institutions à partir du 5 juillet 1998. Mais son application a été reportée sine die, car il était peu réaliste d’abolir aussi abruptement tout recours au français.
    Les conservateurs voudraient que l’arabe littéral, langue du Coran, soit doté d’un statut hégémonique et le français réduit au rang de langue étrangère en concurrence avec l’anglais, tandis que le berbère resterait confiné dans les seules régions où il est parlé.
    Ils ont peu de considération pour l’arabe dialectal, tissé d’emprunts au français, à l’espagnol ou au berbère.
    Or, l’arabe académique que l’enfant algérien découvre à son entrée à l’école à six ans est loin du dialectal qu’il avait jusque-là parlé à la maison, variable d’une région à une autre de surcroît, et plus loin encore du berbère.
    Un important échec scolaire
    Cette distorsion est à l’origine d’un important échec scolaire, estiment les spécialistes qui militent pour une introduction de l’arabe dialectal et du berbère, langues maternelles, dans les deux premières années de l’enseignement, afin de faciliter l’acquisition des notions fondamentales.
    « En utilisant la langue maternelle dans l’enseignement, on développe une partie importante du cerveau », argumente Nouria Benghebrit en citant des spécialistes en neurosciences. Les spécialistes « disent aussi que pour augmenter les capacités linguistiques des enfants, il faut s’appuyer sur les langues maternelles », poursuit la ministre interrogée jeudi 30 juillet par le quotidien El Watan.
    Elle estime que « la langue arabe est très mal enseignée » aujourd’hui. « Même dans les wilayas (préfectures) du sud où un nombre important d’enfants fréquente les écoles coraniques (où ils se familiarisent avec l’arabe littéral avant l’école, NDLR), les résultats sont très faibles ». Pour elle, « s’il n’y a pas de maîtrise de la langue arabe scolaire il n’y aura pas de réussite, y compris dans les matières scientifiques et les mathématiques ».
    L’association des ulémas évoque un retour « à l’ère de la colonisation »
    « Il faut parvenir à la langue arabe académique de manière progressive », soutient Farid Benramdane, inspecteur général chargé de la pédagogie. « L’enfant ne doit pas subir un choc en découvrant à l’école une langue qui n’est pas celle de son foyer », poursuit-il dans une interview au quotidien El Khabar.
    Pour l’association des ulémas (docteurs de la foi), « cette démarche nous reconduit à l’ère de la colonisation » française (1830/1962), lorsque selon elle, les colons favorisaient les dialectes au détriment de l’arabe. Un de ses responsables, Amar Talbi a appelé « les associations civiles et les institutions culturelles à combattre cette idée pour préserver la pureté de notre langue et la mettre à l’abri de toute menace ».
    AFP

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLa charogne putride de la ville assassinée
    Next Article France-Russie: Les premiers chômeurs de l’affaire Mistral
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Brig. « Yossi »  Kuperwasser: We are promoting a new order! Saudis, Lebanon and Syria can join! 15 juin 2025 Shaffaf Exclusive
    • Don Corleone’s Succession: A Godfather Remake. 15 juin 2025 Zouzou Cash
    • Hezbollah Faces Constraints Preventing It, For Now, From Joining the War  14 juin 2025 Orna Mizrahi
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    • New Syria in the Making: Challenges and Opportunities for Israel 9 juin 2025 Nir Boms and Stéphane Cohen
    Flux Articles récents en arabe
    • تجسس ورقص فوق سطوح بيروت 15 juin 2025 عمر حرقوص
    •  عالِم اجتماع إيراني مخاطبا خامنئي والمسؤولين: أنهوا الحرب فوراً واتركوا السلطة! 15 juin 2025 خاص بالشفاف
    • الجنرال “يوسي” كوبيرفاسير: نعمل لنظامٍ جديد! السعودية ولبنان وسوريا يمكن أن تنضم! 15 juin 2025 خاص بالشفاف
    • حزب الله يواجه قيودًا تمنعه، حتى الآن، من خوض الحرب الراهنة 14 juin 2025 أورنا مزراحي
    • ليس “بإسم الشعب اللبناني”: عون وسلام وحردان وجبران و..”وديع الخازن” استنكروا عملية إسرائيل! 13 juin 2025 الشفّاف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz